38 rééducateurs et enseignants spécialisés de moins à la rentrée 2012
Sarkozy en meeting le 22 mars
Tous les ténors de l’élection présidentielle étant passés par Strasbourg, même Nicolas Dupont-Aignan demain, Nicolas Sarkozy ne pouvait manquer de faire un détour par l’est. L’UMP vient d’annoncer que le président de la République serait à Strasbourg le 22 mars.
Le thème de ce meeting n’a pas encore été communiqué.
Y aller
Nicolas Sarkozy en meeting, jeudi 22 mars à 17h, Hall Rhénus, Parc des expositions, Bd de Dresde à Strasbourg.
Opéra : Sublimes Huguenots !
Si vous ne devez voir qu’un spectacle à l’opéra cette saison, c’est celui-là ! Les Huguenots de Giacomo Meyerbeer, mis en scène par Olivier Py, mêlent romance et politique pendant plus de quatre heures. Un opéra-fleuve qui file comme un songe, parce que c’est tout simplement somptueux !
Une semaine pour bien manger aux bonnes tables à moindre frais
Jusqu’à – 50% sur quelques-unes des meilleures tables de Strasbourg, en passant par LaFourchette.com : c’est la promesse faite par ce site internet de réservation de tables, pour toute la durée de son « festival », du 26 mars au 1er avril. (suite…)
Médiathèques : Les Journées de Strasbourg
Quatrième volet de la série sur les médiathèques de Strasbourg. Pour ceux qui suivent : la semaine dernière, nous vous annoncions une petite incursion en territoires féministes. Et bien sûr, cette promesse sera tenue. Mais la semaine prochaine seulement (juré, craché). Car cette semaine-ci, histoire d’être raccord avec l’actualité : place aux Journées de Strasbourg. Et c’est plus spécifiquement à la médiathèque Malraux que nous sommes allés chercher de quoi satisfaire notre curiosité.
Les très discrètes grandes fortunes de Strasbourg
Une enquête à paraître aujourd’hui dans Le Nouvel Observateur répertorie quelques-unes des plus grandes fortunes de Strasbourg (et d’Alsace). D’où vient leur argent? Quel est leur mode de vie ou leur philosophie ? Qui sont « nos » riches ? Eléments de réponse.
François Hollande à la Meinau vendredi pour parler logement
A l’occasion de son passage par les Journées de Strasbourg vendredi 16 mars, François Hollande fera un petit détour par le quartier de la Meinau le matin pour parler du logement.
Sa visite du quartier débutera vers 10h30, il sera accompagné d’une nuée de journalistes. Il passera par un salon de thé, la mairie de quartier et le bureau de police. Puis il ira à Pôle Sud où il tiendra un discours vers midi sur « la politique de la ville ».
Vers 13h, François Hollande s’entretiendra avec Peter Sloterdijk, philosophe allemand, sur le thème « Refonder la démocratie ».
Europa Park dévoile Wodan, un nouveau Grand-Huit
Europa Park, le parc d’attraction situé juste de l’autre côté du Rhin, a dévoilé en vidéo sa nouvelle attraction: Wodan, un grand-huit tout en bois aux dimensions impressionnantes:
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1050 mètres de long,
40 mètres de haut,
vitesse de pointe à plus de 100 km/heure,
accélération verticale pouvant atteindre une force de 3,5 G,
durée du trajet d’environ 3 minutes et 25 secondes
Pente maximale de 52°
Inclinaison latérale maximale de 65°
Il aura fallu neuf mois à la société américaine Great Coaster International, Inc pour construire ce temple de la vitesse. Il sera ouvert au public le 31 mars et en attendant, vous pouvez vous mettre à la première place sur les vidéos d’Europa Park:
Cohn-Bendit et Bové, stars encombrantes au meeting d’Eva Joly
Un sondage CSA la donne à 1% d’intentions de vote. Sa campagne est jugée « inaudible » et, même dans son camp, on s’interroge encore et toujours sur le maintien de sa candidature à l’élection présidentielle. Pourtant, Eva Joly a tenu le cap hier, en meeting au Palais des fêtes à Strasbourg. Et ce, malgré un espace largement grignoté par les eurodéputés très médiatiques Daniel Cohn-Bendit et José Bové.
Maurer crie victoire : « Il n’y aura pas de prison au Neuhof ! »
A qui s’étonne de la réactivité des hommes politiques en période électorale (des millions d’investissements pour ArcelorMittal, un repreneur pour Lejaby…), voilà un nouvel exemple. Alors qu’hier, il était question que le ministre de la justice Michel Mercier vienne à Strasbourg jeudi annoncer la création d’un établissement pénitentiaire de semi-liberté au Neuhof, voilà qu’aujourd’hui, cette annonce n’est plus d’actualité !
Jean-Philippe Maurer, député UMP de la 2e circonscription du Bas-Rhin, circonscription à hauts-risques pour l’UMP en cas d’alternance et qui inclut le Neuhof, a eu la peau de cette intention du ministère de la justice. Dans un communiqué, le député indique avoir reçu un appel du Garde des Sceaux, lequel lui a indiqué qu’il n’y avait plus de centre pénitentiaire et que sa visite à Strasbourg de jeudi n’incluerait plus la visite de l’hôpital Lyautey, ni évidemment d’annonce sur la question :
« Je me félicite de la rapidité de la décision du Ministre qui a bien compris les enjeux pour le quartier du Neuhof qui a bénéficié des efforts menés par l’Etat dans le cadre du plan de rénovation urbaine initié par le ministre de la Cohésion sociale et du Logement Jean-Louis Borloo et poursuivi par le gouvernement de François Fillon.
Il va de soi qu’une telle décision ne peut être prise sans l’accord d’abord des habitants du quartier. Je suis d’ailleurs étonné d’avoir appris par la presse que les élus de la ville de Strasbourg aient été au courant de ce projet et qu’ils n’en aient informé personne. Pour ma part, je crois que le dialogue et la participation des citoyens sont essentiels. »
La dernière partie de ce communiqué est destinée à Philippe Bies, adjoint du maire de Strasbourg et son rival socialiste pour la circonscription. Lequel avait indiqué hier : « Si Jean-Philippe Maurer, député UMP, n’est pas au courant des dossiers qui concernent sa circonscription, à quoi il sert ? »
Un élément de réponse: pour encore deux mois au moins, il sert à éviter les annonces néfastes pour le quartier du gouvernement…
Tribune : Quel avenir pour la musique actuelle à Strasbourg ?
Quelle est la place accordée aux groupes professionnels strasbourgeois à La Laiterie, principale salle de concert de Strasbourg ? Une place bien trop étroite, si l’on en croit Éric Kaija Guerrier, le guitariste du groupe Weepers Circus.
Olivier, lycéen de 17 ans, aspirant appliqué de l’armée Le Pen
Veste ajustée, pantalon sobre et sacoche, poignée de main énergique, carrure sportive. Olivier a de l’aisance. Les traits de son visage révèlent pourtant sa jeunesse. Le lycéen d’à peine 17 ans a adhéré au Front National en 2011.
Maintenant que Marine Le Pen est en mesure de déposer sa candidature officielle, Olivier, lycéen à la mèche blonde réajustée régulièrement d’un petit mouvement de tête, va pouvoir tenir les manettes de la section jeunesse du Front National 67. En Alsace, ils seraient 250 jeunes frontistes et Olivier est l’un d’entre eux depuis un an. 2012 sera sa première campagne électorale et pourtant il s’apprête à prendre en charge ce réseau de jeunes. « Quand je me suis rapproché du Front National, le responsable a expliqué, j’ai accroché. C’est aussi simple que ça quand on sait ce qu’on veut », affirme le militant.
Olivier a 17 ans. Aux dernières élections présidentielles, il entrait à peine au collège. L’onde de choc du 21 avril 2002 n’a que très vaguement atteint ses premières années d’école. Pourtant selon lui, « il n’y a pas d’âge pour s’intéresser à la politique ». Depuis un an et demi, cet élève du lycée agricole d’Obernai épluche les propositions des partis et se fait sa propre idée. « A 15 ans et demi, j’étais arrivé à un stade où j’avais envie de comprendre et de décider ce qui était bien pour moi ».
Ce qui inquiète le militant de 17 ans : « la retraite »
Dans une famille peu politisée, qui a voté Nicolas Sarkozy en 2007, comment en vient-on à adhérer au Front National ? « En cinq ans, il n’a rien fait, nous en jugeons aujourd’hui par nous mêmes » commente Olivier sans dissimuler un petit sourire narquois. Il dit s’être tourné vers le Front National car Marine Le Pen représenterait « la seule candidate à proposer des solutions concrètes pour les jeunes ». Et qu’est ce qui préoccupe un jeune frontiste de 17 ans, à 39 jours du premier tour de la présidentielle ? La retraite ! « Je n’ai pas envie de travailler jusqu’à 67 ans. Ensuite, le pouvoir d’achat est quelque chose qui est très concret pour moi. Je suis en alternance, je gagne 600€ et réussis à en épargner 200 par mois. Les étudiants qui vivent avec le revenu de leurs parents font sûrement moins attention à la valeur des choses, car ils ne gagnent pas leur propre vie », se justifie Olivier.
Pourtant, l’élève paysagiste prépare son bac pro pour « avoir un vrai métier entre les mains » et envisage, par la suite, de devenir étudiant en fac de géographie. Pas sûr qu’il aura oublié la valeur des choses à ce moment-là… Le jeune militant continue de débiter point par point, comme ses arguments d’adhésion, les éléments qui font les thèmes de campagne de sa candidate. « Immigration, insécurité, « UMPS » », il en maîtrise déjà les codes de langage. Les reproches ou moqueries concernant son engagement au Front National lui « passent au dessus ».
Déjà critique vis à vis « des médias »
Il déplore pourtant « les préjugés et les stéréotypes sur [son] parti ». Il a même une dent aiguisée contre les médias, qui en « feraient trop contre Marine ». Des médias, qu’il a visiblement pris plaisir à débouter à l’issue du meeting de Marine Le Pen, à Strasbourg en février dernier. Invité dans sa loge pendant quelques minutes, il explique avec fierté être passé devant les journalistes, avant de pouvoir leur indiquer que « Marine partait déjà ».
Selon lui, hormis un accrochage avec une des ses professeurs, son entourage réagirait bien à son engagement. Il croit aussi savoir que ces « stéréotypes » freinent certains jeunes à s’engager aux côtés du FN. « Une de mes connaissances fait arriver son courrier du parti chez un ami, par peur de la réaction de ses parents », explique-t-il avec détachement. Et que pense sa propre famille du militantisme frontiste du petit dernier de six frères et sœurs ? « Ma mère a 50 ans, elle vit sa vie et ne s’intéresse pas à la politique ». Cette mère, qui rappelle souvent que son fils était très gentil à l’école et un vrai petit monstre à la maison. Mais pour Olivier « une mère aimera toujours son fils, quoi qu’il arrive ». Une famille qui, sans vraiment le suivre, ne lui met donc pas de bâtons dans les roues.
Ne pas parler politique au rugby
Sa « deuxième famille », celle du rugby depuis qu’il a 10 ans, est elle aussi au courant de son engagement. Ne pas mélanger terrain politique et terrain sportif, c’est la position d’Olivier. «Quand je suis au rugby, je ne parle pas de politique, pour ne pas créer de tension ». Des tensions évitées aussi stratégiquement quand il s’agit de tracter ou d’afficher. « Nous savons très bien qu’en allant tracter dans une cité, nous ne serons pas les bienvenus », reconnaît le sportif.
S’il prend son engagement à cœur, il n’envisage pas de faire carrière dans la politique, et la politique n’occupe pas la majorité de son temps. « Je consacre 50% de mon temps à mes études, 30% au rugby et les 20% restants à la politique », calcule Olivier. Quoique les terrains de sport gelés du début de l’année aient quelque peu profité au militantisme. Qui semble s’immiscer à plus de 20% dans sa vie, à entendre la mélodie de son téléphone portable, la Marseillaise.