La grande salle du Palais des Fêtes ouvrira ses portes le 31 janvier 2020. Pour l’occasion, l’Orchestre philharmonique de Strasbourg s’y produira. Un concert symbolique, puisque l’Orchestre n’y a pas joué depuis 1975, après avoir été délocalisé au Palais des Congrès. « C’est un hommage à l’histoire de cette salle, qui a été un grand lieu de musique de 1903 à 1975 », précise Alain Fontanel, premier adjoint (LREM) au maire de Strasbourg, en charge de la Culture.
La grande salle pourra accueillir jusqu’à 1 100 spectateurs. L’endroit avait l’habitude d’accueillir des concerts classiques, et restera dans cette lignée. La chorale strasbourgeoise retrouvera ainsi sa place dans les murs, comme l’explique Florence Mathonat, chef de projet depuis 2008 :
« C’est le chœur d’hommes de Strasbourg qui a financé le Palais des Fêtes, à l’époque. Ils ont initié sa création. La chorale strasbourgeoise a conservé ses bureaux ici, et pourra reprendre possession des lieux dès la réouverture. »
Encore 10 mois de travaux
La deuxième phase des travaux, qui a commencé en juillet 2018, devrait être terminée pour décembre 2019. Les équipes s’attaquent à la rénovation de la grande salle et du hall, mais aussi aux travaux de mise en sécurité incendie et d’accessibilité aux personnes handicapées. Le tout pour un coût de 6,6 millions d’euros, financés par la Ville de Strasbourg et l’État. Nathalie Haas, architecte sur le chantier depuis 2011, fait un point sur l’avancée des travaux :
« La toiture et la voûte seront terminés pour juillet. Ensuite, on s’attaquera au chauffage, à la ventilation et la sécurité incendie. On terminera par la restauration de la grande cour et le ravalement de façade. Tout sera livré en décembre ! »
En août 2018, les équipes de restauration de la grande salle de spectacle du Palais des Fêtes avaient découvert une fresque datant de la construction du bâtiment, en 1903. Après discussions, il a finalement été décidé de refermer la fresque afin de la conserver. Mais les architectes se sont inspirés de la fresque pour choisir la teinte du plafond, qui sera repeint en beige avec des reflets dorés. « Nous la refermons pour la protéger, mais si un jour la ville veut la restaurer, ce sera possible », précise Nathalie Haas.
Un lieu symbolique
Pour les équipes qui travaillent sur le chantier, l’aventure prendra fin en décembre. « Ça va hyper vite ! On fait des photos pour garder une mémoire de tout ça », confie Florence Mathonat, chef de projet.
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