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Des militants écologistes ont brièvement occupé le site de Stocamine à Wittelsheim

Des militants écologistes du mouvement Extinction Rébellion occupent depuis ce matin une partie des installations de Stocamine, à Wittelsheim près de Mulhouse. Rue89 Strasbourg est sur place. Suivez le compte-rendu en direct de cette opération.

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Reportage sur place par Déborah Liss.

C’est la fin de l’opération de blocage d’Extinction Rébellion, et la fin de ce compte-rendu en direct. Merci de nous avoir suivi. Ce n’est pas la fin du dossier Stocamine cependant ! Rue89 Strasbourg a produit nombre d’articles sur ce centre de stockage de déchets ultimes, tous à retrouver ici.

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Entretien avec « Sergent D » à l’issue de son entrevue avec l’officier commandant les gendarmes présents sur le site.

Une trentaine de gendarmes ont été déployés sur le site pour sécuriser les abords, dont deux à moto.

La militante d’Extinction Rébellion est finalement revenue assez vite après avoir été identifiée par les gendarmes.

Une militante d’Extinction Rébellion qui n’avait pas sur elle ses papiers a été emmenée par les gendarmes pour « des vérifications d’identité ».

Les militants ont démonté eux-mêmes leurs installations et sortent du site. (vidéo DL / Rue89 Strasbourg)
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« Pousse » explique les raisons de la fin de l’opération

Les militants d’Extinction Rébellion annoncent la fin de l’opération et leur dispersion. Ils commencent à démonter leurs blocages.

L’accès au site est bloqué par des barrières posées par la ville de Wittelsheim, sur ordre du maire de la commune, Yves Goepfert. Photo : DL / Rue89 Strasbourg
Des militants de Déstocamine ont rejoint l’occupation mais sont tenus à distance par les gendarmes. Photo : DL / Rue89 Strasbourg

Ambiance assez calme sur le site de Stocamine, les militants d’Extinction Rébellion sont toujours accrochés aux grilles tandis que les gendarmes continuent de faire des relevés et d’instaurer un périmètre d’interdiction d’accès autour du site.

Militants du collectif Déstocamine, Philippe Aullen et Jean-Pierre Hecht sont venus apporter leur soutien aux militants d’Extinction Rébellion. Photo : DL / Rue89 Strasbourg
Les gendarmes filtrent désormais les entrées et l’accès au site Photo : DL / Rue89 Strasbourg
« Pousse » est venue du sud de la France pour participer à cette opération, car elle se sent concernée par toutes les opérations de préservation de l’environnement et de la biodiversité. Photo : DL / Rue89 Strasbourg

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Thirion réaffirme l’intention des militants de rester toute la journée sur le site pour le bloquer.
Jacques a fait partie de « toutes les bagarres » sur Stocamine.
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Interview de Jacques, militant de Wattwiller, engagé contre Stocamine « de longue date »

Jacques avait déjà tenté d’alerter sur Stocamine en montant sur la tour de l’Europe à Mulhouse. Il s’est joint spontanément à la mobilisation d’Extinction Rebellion.

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Interview de « Marmotte », l’une des militantes enchaînée, selon laquelle les études ne sont que des tentatives de délayer le déconfinement.

Des gendarmes procèdent à une inspection du site pour « constater les dégradations » selon un officier présent sur les lieux. Les échanges se déroulent dans une ambiance cordiale.

La directrice des MDPA, Céline Schumpp, est sur place pour constater l’occupation. Elle déplore cette action dont elle ne comprend pas le sens, « d’autant que les travaux ont été suspendus par la justice », dit-elle.

D’autres gendarmes viennent d’arriver devant l’entrée principale. Photo : DL / Rue89 Strasbourg

Deux gendarmes sont postés à l’une des entrées de Stocamine et prennent des photos de l’opération et des militants sur place.

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Interview de Thirion, militant d’Extinction Rébellion qui détaille le but de l’opération

Alertés par la Société des mines de potasse d’Alsace (MDPA), des gendarmes sont venus constater l’opération de blocage. Ils sont repartis prendre les « instructions de la hiérarchie. »

L’objectif de l’opération était de bloquer les entrées de Stocamine, afin d’empêcher les travaux de pré-confinement définitif des déchets. La justice administrative ayant annulé l’arrêté autorisant ces travaux, les militants ont maintenu leur opération, afin de sensibiliser plus de personnes au problème de ces déchets polluants enfouis sous terre.

Des militantes se sont enchaînées aux grilles de l’installation pour bloquer les accès Photo : DL / Rue89 Strasbourg

Certains militants se couchent sur le sol, d’autres s’attachent avec des « arm-locks » dans des sacs de ciment. Photo : DL / Rue89 Strasbourg
Les militants se sont attachés à des sacs de ciment pour être plus difficiles à déplacer.

Au petit matin, une trentaine de militants écologistes d’Extinction Rébellion se sont installés devant les accès des puits de Stocamine.

Quelques militants se sont posés devant les grilles Photo : Rue89 Strasbourg
Les installations de Stocamine en février 2019 Photo : Claude Ruisselet / FlickR / cc

Stocamine est une ancienne mine de potasse à Wittelsheim, entre Cernay et Mulhouse. Les galeries d’un des puits, le puits Joseph Else, ont été transformées en système de stockage des déchets ultimes à partir de 1991. Après un incendie en 2004 qui aura nécessité deux mois d’interventions pour être éteint, ce stockage a été jugé trop dangereux. Plus de 42 000 tonnes de déchets ont été entreposés entre 1999 et 2002. Se pose désormais la question de l’avenir de Stocamine : un déstockage complet mais délicat, la position des écologistes et des collectivités locales, ou un enfouissement définitif, la position du gouvernement, au risque de polluer la nappe phréatique d’Alsace d’autant que des doutes se posent quant à la nature exacte des déchets entreposés.

Gouvernement et la société des mines de potasse d’un côté, et collectivités locales et écologistes de l’autre côté, s’affrontent depuis plus de deux ans devant la justice administrative pour que soit décidé l’avenir de ces déchets. Mercredi 25 mai, la justice administrative a annulé l’autorisation des travaux précédent l’enfouissement définitif.


#Extinction Rebellion

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