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Musique au vert du 8 au 10 juillet au festival Décibulles

Le festival Décibulles reprend ses quartiers d’été du 8 au 10 juillet prochain à Neuve-Eglise. Nouvelle édition du rendez-vous de la colline du Chêna avec un succès populaire qui ne se dément pas. Rue89 Strasbourg vous présente la programmation du cru 2016.

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Que de chemin parcouru pour le festival Décibulles. 700 personnes pour marier décibels et bulles (de bière) pour la première édition en 1992, 5 000 entrées en 1998 lorsque l’association Décibulles devient la structure organisatrice, 7 000 festivaliers pour la 10è édition en 2001, 18 000 festivaliers lors de la 20è édition en 2013 puis deux années consécutives de records  : 23 500 spectateurs en 2014, 26 000 festivaliers en 2015 et, surtout, trois jours complets l’an dernier, un record absolu  !

Il faut dire que l’affiche était on ne peut plus savoureuse avec notamment Cypress Hill, Thiéfaine, IAM, Moriarty, Le Peuple de l’Herbe ou encore Tiken Jah Fakoly. Décibulles 2015, donc, c’était ça  :

Le succès semble encore au rendez-vous cette année puisque le pass trois jours est d’ores et déjà épuisé, le dimanche affiche complet (malgré la finale de l’Euro de football ce même soir, qui sera d’ailleurs diffusée sur écran géant sur le site du festival) mais il reste encore des places en vente pour le vendredi et le samedi. Voici quelques-uns des immanquables de l’affiche de Décibulles 2016 pour en prendre plein les tympans et les yeux et se mettre au vert en musique durant le prochain week-end.

Vendredi 8 juillet  : Vandal et Cunninlynguists

De l’anglophone à fond les ballons. A commencer par la folie furieuse «  Kaotik  » de Vandal, l’Anglais co-fondateur de ce mythique soundsystem, qui a fait de sa passion pour le reggae et la techno un style à part entière  : le raggatek, inspiré de l’esprit des free parties, avec jungle, drum’n’bass et hardtek française. En voilà l’illustration en live  :

Eux viendront poser leur flow solide, leurs beats puissants et leurs rimes subtiles et intelligentes un peu plus tôt dans la soirée  : Cunninlynguists, trio américain actif depuis une quinzaine d’années, facteur d’un hip hop bien plus expérimental et underground que gangsta. Et pour des orfèvres du verbe adeptes du double sens et même de la polysémie des textes, rien de mieux que cette pépite à savourer sans modération  :

Egalement au menu de ce vendredi 8 juillet  : l’électro dansante du Caennais Fakear, la pop fédératrice de Charlie Winston ou encore le rock des Néerlandais de Birth of Joy.

Samedi 9 juillet  : The Wanton Bishops

Ces Libanais aiment le blues et le rock et le jouent à la sauce garage, avec puissance, engagement, saturation et un son volontairement cradingue qui prend aux tripes. Eux, ce sont les Wanton Bishops. Un tandem fondateur, Nader Mansour et Eddy Ghossein, et des musiciens de scène pour assurer les tournées et les dates qui s’enchaînent dans le monde entier (Europe, Etats-Unis, Canada, Russie, Liban) depuis presque trois ans.

On les compare volontiers aux Black Keys, ils associent leur blues-rock psyché aux influences du Proche-Orient, électrisent leur oud et jonglent entre arabe et anglais dans leurs chansons.

Mais pour s’enflammer au son des Wanton Bishops, il faudra être là tôt  : les Libanais monteront sur scène à 18h50 pour une heure de concert. Egalement au programme de ce samedi 9 juillet  : Anna Calvi et Jeanne Added dont l’intensité musicale et le rock plus grand public attireront assurément une foule bien nombreuse puis un enchaînement électro avec le Slovène superstar des machines Gramatik ainsi que le DJ français Rone pour réchauffer la nuit.

Dimanche 10 juillet  : Tryo

Bien que complet depuis quelques jours déjà, le plateau dominical mettra notamment en lumière un groupe légendaire pour les ados de la fin des années 90, lorsque les rythmes reggaeisants se déclinaient en français. Et en la matière, Tryo incarne encore la référence du genre  :

Autre tête d’affiche du jour  : Dub Inc. Les Stéphanois, emblématiques eux aussi de la fin des années 90 et de la première décennie 2000, refermeront cette nouvelle édition de Décibulles alors que leur sixième album, So What, sortira en septembre prochain, porté par ce single  :

Egalement à l’affiche de ce dimanche 10 juillet  : Camicela, La Yegros, Soviet Suprem et Faada Freddy.

Les lauréats du tremplin Décibulles

Comme chaque année, le festival Décibulles ouvre sa scène aux trois lauréats de son tremplin. C’est ainsi que le crew de hip hop mulhousien Sphère Primaire (dont le premier EP, Sans Gravité, est sorti en début d’année) ouvrira le festival le vendredi 8 juillet. Le lendemain, samedi 9 juillet, place à la pop romantique et mélancolique des Strasbourgeois The Grand Bay (leur premier mini-album, Has Fallen, est lui aussi disponible depuis quelques semaines) avant le concert de Camicela dès 15h40 le dimanche 10 juillet. Avec son violoncelle, ses machines et au chant, la Sélestadienne Camille Momper (alias Camicela) donnera un aperçu de son univers. A noter aussi que le trio strasbourgeois 100% Chevalier diffusera ses sonorités noisy-rock décoiffantes ce même dimanche 10 juillet (avant la clôture signée Dub Inc).


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