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Cinéma, musique et théâtre, la rédaction des Inrocks a rencontré trois acteurs de la vie culturelle strasbourgeoise qui ont exprimé leur opinion sur la politique culturelle menée par la municipalité.Et de proposer des actions qui pourraient être menées à l’avenir.
Nicolas Lietaert, bassiste des Colt Silvers se réjouit de la multiplicité des lieux dédiés à la culture à Strasbourg, qui selon lui, pourraient toutefois davantage agir en synergie: « Strasbourg peut mieux faire, ça devrait être un des lieux moteurs au niveau culturel » souligne-t-il.
Julie Brochen, directrice du Théâtre National de Strasbourg (TNS) s’enthousiasme de la politique de « l’éducation par la culture » menée par la Ville. D’après celle-ci, les échanges entre les diverses sphères artistiques strasbourgeoises fonctionnent bien et la politique des petits prix (carte culture ou à tout voir pour les étudiants et les moins de 26 ans) permet à un large et jeune public d’avoir accès à des concerts, des spectacles et des festivals: « 50% de nos abonnés ont moins de 26 ans » précise-t-elle.
Stéphane Libs, gérant du cinéma le Star, est plus sceptique sur les budgets alloués par la mairie à la culture dans la cité alsacienne. Selon lui, cette dernière devrait davantage cibler les projets alternatifs: « Cela reste dur d’exister si on n’est pas attaché à de grosses institutions. » détaille-t-il. Avant de questionner la pertinence de multiplier les aides à certains projets, peut-être « trop nombreux », plutôt que d’en préférer un dans lequel la Ville pourrait s’investir pleinement.
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