Michel Deneken, 59 ans, a été élu par le nouveau conseil d’administration de l’Université de Strasbourg. L’ancien premier vice-président pendant 8 ans, et président par interim depuis septembre a recueilli 26 voix contre 9 pour sa concurrente Hélène Michel (1 abstention). Son mandat est d’une durée de 4 ans, renouvelable une fois. Il devient le 37è membre et président du Conseil d’administration.
Soutien de l’AFGES
Sa liste « l’Université pour réussir » avait obtenu 9 élus contre 7 pour Alternatives 2017 lors de l’élection des professeurs et maîtres de conférence. Puis l’Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg (Afges), soit 4 élus étudiants sur 6 ainsi qu’un ancien élève en tant que personnalité extérieure, a apporté son soutien au professeur de la faculté de théologie catholique.
L’AFGES s’est dite davantage convaincue par ses propositions en termes de « formation, de recherche, de vie étudiante, en particulier dans des problématiques de la santé », tout en précisant que ce soutien n’est pas « un blanc-seing » à toutes les futures décisions. Michel Deneken a donc convaincu 12 autres personnes parmi les syndicats du personnel administratif et les personnalités extérieures (le vote est secret).
Un mandat scruté
Cette élection met fin à une campagne tendue, où les deux listes ont seulement pu échanger de manière interposée (dans la presse comme dans un de nos articles, par des réunions publiques, ou des communiqués), aucun débat n’ayant été organisé contrairement à 2012.
Dans la communauté universitaire, plusieurs interrogations ont pu naître sur la compatibilité du statut de prêtre de Michel Deneken (il a officié entre 1985 à 2000) et celui de président d’université. Les décisions de la nouvelle équipe dirigeante devraient en tout cas être particulièrement scrutées par les différents élus.
Le discours de Michel Deneken suite à son élection
Le conseil d’administration de l’Université de Strasbourg vient de m’élire comme président pour les quatre prochaines années. Je tiens tout d’abord à remercier les élus de ce conseil, et par eux, toute la communauté universitaire, pour la confiance qu’ils m’ont apportée et pour le choix qu’ils ont fait et assumé.
Avant d’être celui d’un homme, c’est avant tout le choix d’un projet, un projet porté collectivement par une équipe que j’aurai désormais la responsabilité d’animer dans la collégialité. C’est aussi un projet que je veux être celui de toute l’université, de ses 37 composantes, de ses 72 unités de recherche, dans le respect des spécificités de chacune d’entre elles, un projet mis en œuvre conjointement avec l’ensemble de nos services centraux et avec toute l’administration.
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