Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Médiathèques : Cannes, ses plages, son festival

Le festival de Cannes vu depuis Strasbourg et ses médiathèques, ça donne des tas d’idées de films à louer et à voir ou revoir.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.


D’abord, il faut dire que depuis quelques années, le festival de Cannes n’est plus synonyme d’un mois de mai d’une affolante pauvreté cinématographique pour le reste de la France. Désormais, certains des films sélectionnés ont droit à une sortie nationale juste après leur diffusion en première exclusivité et on pourra ainsi découvrir à Strasbourg, dès le 16 mai, Moonrise Kingdom de Wes Anderson (film d’ouverture du festival), De rouille et d’os de Jacques Audiard le 17 mai (en compétition pour la Palme d’or), et le 23 mai Cosmopolis de David Cronenberg et Sur la route de Walter Salles (tous deux en compétition pour la Palme d’or).

Rayon DVD

Le président du Jury qui décernera la Palme d’or 2012 est Nanni Moretti, lui-même palmé en 2001 avec La chambre du fils (éditions StudioCanal, disponible aux médiathèques Sud, Neuhof, Robertsau et Olympe de Gouges). La plupart des autres films de Nanni Moretti sont également disponibles, et si vous souhaitez vous rattraper sur Cannes 2011 avant d’attaquer Cannes 2012, sachez encore qu’une bonne partie de la sélection de l’an passé figure déjà dans les catalogues des médiathèques strasbourgeoises. A commencer par la Palme d’or 2011, The Tree of Life de Terrence Malick (éditions EuropaCorp, disponible aux médiathèques Malraux, Ouest, Sud, Cronenbourg, Hautepierre, Meinau, Neudorf, Neuhof, Robertsau et Olympe de Gouges).

Vous pourriez aussi avoir envie de fouiller du côté des films fait sur et/ou pour Cannes, tel le court Cannes 68 (voir ci-dessus) réalisé par Selim Sasson (éditions Centre Pompidou, disponible à la médiathèque Malraux). Cette année-là, le festival a été annulé et suite à certaines revendications, dès l’année suivante naissait La Quinzaine des Réalisateurs : La Quinzaine des Réalisateurs, volume 1 (éditions Chalet Pointu, disponible à la médiathèque Malraux), rassemble sur deux disques quatorze films courts réalisés entre 2000 et 2011, dont un du futur palmé Apichatpong Weerasethakul –qui, pour la petite histoire, était à l’époque de son prix venu présenter à Strasbourg le fameux Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures (édité en DVD par Pyramide Video, disponible aux médiathèques Ouest, Cronenbourg, Meinau, Neudorf, Neuhof, Olympe de Gouges et Robertsau). Classe, non ?

Toujours du côté des films fait sur et/ou pour Cannes, on peut encore citer Au cœur du festival, une anthologie des grands moments du festival de Cannes par son président, Gilles Jacob (disponible aux médiathèques Malraux et Sud), même si ces collages d’archives sont un peu brouillons, et puis Chacun son cinéma, le film anniversaire du festival de Cannes réalisés au moment des 60 ans par 33 ex primés (éditions StudioCanal, disponible à la médiathèque Olympe de Gouges). Le bonus de ce DVD-ci, Chacun son entretien, est particulièrement intéressant.

Rayon beaux livres

 

Evidemment, le festival de Cannes et son cortège de stars a donné lieu a moult livres de photos, on n’en garde ici, un peu au hasard, que deux. Et en premier 100 photos du Festival de Cannes : pour la liberté de la presse (édité par Reporters sans frontières, disponible au magasin de la médiathèque Olympe de Gouge), car une quote-part est reversée à l’association à chaque emprunt. Ensuite Cannes cinéma : l’histoire du festival vue par Traverso (éditions Cahiers du Cinéma, disponible aux médiathèques Olympe de Gouges et Malraux), ou les archives d’une famille de photographes cannois.

Et puis par-ci, par-là

 

Et pour finir, deux touches de légèreté décalée : Croisette de Joann Sfar (édition Delcourt, disponible aux médiathèques Olympe de Gouges, Malraux et Neudorf) où il s’est amusé à croquer le microcosme cannois, et Sophie à Cannes (éditions Flammarion, disponible aux médiathèques Olympe de Gouges et Meinau), un roman tendance rose de Sylvie Bourgeois, où la protagoniste principale, en galère au festival, émet cette hypothèse :

« Sophie sort du Carlton et se dirige vers le Palais des Festivals. Il est dix-neuf heures. Le soleil se couche. Cannes brille de mille feux. La lumière est magnifique. Les gens semblent propres. Personne ne met un smoking ou une robe du soir sans prendre une petite douche avant. C’est sans doute pour cette raison que les organisateurs du festival obligent ces tenues. Peut-être la première année se sont-ils aperçus que ces professionnels qui couraient toute la journée finissaient par ne pas sentir très bon. »

Cannes, son festival, ses paillettes, son glamour…

Série « Médiathèques », les précédentes éditions :


#culture

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles
Partager
Plus d'options
Quitter la version mobile