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Matskat, musicien touche-à-tout vendredi à l’Illiade

Il avait crevé l’écran début 2013 grâce à sa prestation remarquée sur TF1, dans le télé-crochet The Voice. Matskat reste fidèle à ses terres alsaciennes et ouvrira les portes de son univers merveilleux vendredi sur la scène de l’Illiade.

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Matskat sera sur la scène de l’Illiade le 28 novembre (photo Paola Guigou)

Matskat, c’est la création scénique de Mathias Hecklen-Obernesser, son alter ego, le personnage qui groove et qui scate et que les projecteurs de The Voice avaient éclairé devant la France entière un samedi soir de l’hiver 2013. Souriant, détendu, le Strasbourgeois s’avance, un violon à la main et interprète à sa manière le standard de Bobby McFerrin, Don’t Worry, Be Happy.

Le violon devient guitare et en quelques secondes, Matskat dévoile une large palettes de talents et d’originalité. Si cet extrait d’émission de la deuxième saison de The Voice est aujourd’hui introuvable, voici une version enregistrée lors d’un live dans les studios de France Bleu Alsace :

Pourquoi avoir choisi cette reprise de Bobby McFerrin ? Cette rencontre artistique explique la genèse de cette interprétation libre. C’était le 22 juin 2012, dans un moment d’improvisation magique en compagnie de Bobby McFerrin et Chick Correa sur la scène du Festspielhaus de Baden Baden :

Même si Matskat n’a pas passé le cap des battles sur le plateau de The Voice 2, le coup de projecteur fut suffisant pour lever le voile sur les talents de ce musicien insatiable à l’immense capacité d’improvisation, comme en atteste cet extrait d’un concert donné en 2009 à l’Illiade :

Matskat sillonne les routes depuis un bon moment, avec la Revue Scoute de Schiltigheim, les tournées d’été de la Choucrouterie, sans omettre l’orchestre des jeunes de Strasbourg (où, adolescent, il fut premier violon), le conservatoire ou encore des cours à Paris avec l’illustre Didier Lockwood. Matskat, c’est aussi le groupe de jazz manouche Di Mauro Swing, des tournées en tant que sideman et des premières parties d’artistes tels Stephan Eicher, Renan Luce et Olivia Ruiz.

Un côté touche-à-tout

Et l’on retrouve déjà là ce côté touche-à-tout, entre guitare, oud, mandoline, chant et comédie, pour dépasser les frontières artistiques et mélanger les styles. Aujourd’hui, Matskat poursuit son travail sur un premier album de compositions originales avec ses comparses musiciens Matthieu Zirn, Grégory Ott, Jean-François Untrau et Michel-Yves Kochmann (directeur musical et guitariste d’Alain Souchon). Avec, en ouverture, le premier single de ce disque, L’eau qui descend :

Matskat ne laisse pas pour autant de côté les reprises, toutes empreintes d’une belle originalité, d’une âme atypique imprimée à des tubes que l’artiste se réapproprie totalement avec sa voix élastique. En voici un petit florilège, visible sur sa chaîne officielle YouTube. Et, en guise de bonus, cette session jam en trio sur un monument d’Otis Redding :

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