Le 22 mars, la première grosse manifestation interprofessionnelle s’effectuait en gants, bonnets et sous quelques flocons de neige (voir nos vidéos en direct). Quatre semaines plus tard, les manifestants ont troqué cet attirail avec des casquettes, t-shirt, shorts et autres lunettes de soleil.
Arrivée des etudiants et lycéens place de la gare sous les applaudissements à #strasbourg avant le début de la manifestation pic.twitter.com/KlYwkQofMp
— Rue89 Strasbourg (@Rue89Strasbourg) April 19, 2018
Participation stable, renouvellement
Un mois plus tôt, le mot d’ordre était la « défense du service public ». Cette fois-ci, le mot d’ordre était plus plus général et vague, c’était « la convergence des luttes ». Si bien que certaines organisations syndicales n’avaient pas appelé à défiler dont la CDFT, Force ouvrière, l’Unsa ou la CFTC. Pour autant, l’affluence était à peu près similaire qu’en mars selon nos décomptes au départ, recoupés par plusieurs sources, soit environ 3 500 personnes.
Cheminots, retraités, opposants au GCO, fonctionnaires d’État et territoriaux, étudiants, cheminots, ou simples citoyens ont défilé en partant de la gare, vers le centre-ville. Quelques professions nouvelles ont fait leur apparition dans le cortège, notamment les avocats du barreau de Colmar (à partir de 2 minutes dans la vidéo au bas de cet article), inquiets par le remplacement de décisions de justice par des médiations privées, tout comme le sort du tribunal du Haut-Rhin.
La mobilisation ne faiblit pas par rapport à la manifestation du 22 mars. Surtout, les organisateurs ont su mobiliser de nouvelles personnes, au-delà des corps professionnels et organisations syndicales qui ont déjà fait grève et défilé un mois plus tôt.
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