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Manifestation ce dimanche 1er mai, pour une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail

Le 1er mai, huit syndicats appellent à manifester à Strasbourg pour la journée internationale des droits des travailleurs. Après la réélection d’Emmanuel Macron, ils se préparent à lutter contre les réformes prévues par le président.

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Ce dimanche 1er mai, les syndicats CGT, UNSA, FSU, UNEF, VL, MNL, FIDL, et Solidaires appellent à manifester à Strasbourg pour la journée internationale des droits des travailleurs. Le rassemblement est fixé place Kléber à 10h.

Après des prises de parole, les manifestants emprunteront la rue des Francs-Bourgeois. Ils iront ensuite rue de la Douane, quai des Bateliers, avenue de la Liberté, place de la République, place Broglie et ils finiront place Kléber.

La mobilisation des éboueurs en lien avec les revendications

Cette année, l’intersyndicale exige une hausse des salaires et de meilleures conditions de travail dans les services publics. La grève des éboueurs qui demandent une augmentation « montre l’urgence de ces revendications », dit Laurent Feisthauer, secrétaire général de l’union départementale du Bas-Rhin de la Confédération générale de travail (CGT). Il continue :

« C’est possible que les éboueurs nous rejoignent, mais je ne suis pas sûr. Leur grève est partie en dehors des syndicats. Nous ne savions pas qu’ils se mobiliseraient avant leur premier jour de grève, lundi 20 avril. Néanmoins, nous les invitons à nous joindre bien sûr. »

Les autres revendications des syndicats sont fortement liées à l’élection présidentielle. Ils sont contre la réforme de l’assurance chômage et l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, qui sont « emblématiques du projet capitaliste » d’Emmanuel Macron. Suite à cette manifestation du 1er mai, Laurent Feisthauer attend des « grosses mobilisations » contre « les gouvernements libéraux en France, et en Europe plus généralement, qui détricotent les protections sociales ».

Le communiqué de presse de la CGT consacre une page entière à l’extrême droite, qui a progressé à l’élection présidentielle :

« La situation est grave, l’extrême droite est aux portes de l’Elysée […] Il est de notre responsabilité de dire que la politique de régression sociale, en soutien permanent du patronat, menée durant ce quinquennat comme ceux qui l’ont précédé, porte la responsabilité de la montée de l’extrême droite. »

Les drapeaux de la CGT à la manifestation du 1er mai en 2012. Photo : Rue89 Strasbourg

Laurent Feisthauer est donc soulagé par les résultats de l’élection présidentielle, mais conscient du travail à venir : 

« Nous nous réjouissons que Marine Le Pen et l’extrême droite ne soient pas passés. Mais nous avons subi les mesures antisociales d’Emmanuel Macron pendant le dernier quinquennat. Après cette période de régression, nous n’avons aucune confiance en ce qu’il va proposer ces prochaines années. La CGT a appelé à faire barrage contre Le Pen, mais ce n’était pas du tout en soutien pour lui. Nous allons combattre sa réforme des retraites, la modification du paritarisme ou encore nous mobiliser pour conserver le statut des enseignants. »


#1er mai

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