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Comme Fabienne Keller, Robert Herrmann « rêve » de Strasbourg. C’est en tout cas l’analyse d’Olivier Claudon, journaliste aux DNA, dans l’édition du jour. Robert Herrmann, premier adjoint au maire de Strasbourg Roland Ries (PS), publie un livre-programme le 16 septembre, à quelques semaines de la primaire interne au parti socialiste pour désigner la tête de liste aux élections municipales de 2014.
Dans ce livre de 200 pages et neuf chapitres, l’auteur décrit sa vision de la ville de demain. Il s’agirait, écrit Olivier Claudon, « [d’]une agglomération « post-carbone », mais avec des voitures au centre-ville. [Le] raisonnement [de Robert Herrmann] consiste à dire que les politiques écartant à l’extrême les voitures du centre-ville chassent vers la périphérie ceux qui ont besoin de ce moyen de transport, notamment les familles avec enfants, gonflant ainsi en retour les bouchons sur les routes. Pas question toutefois de plaider pour un GCO, mais plutôt pour une offre améliorée de transports en commun (…). « Je crois qu’il faut plutôt créer une ville à aimer, où le désir de petite maison dans la prairie s’estompera en faveur d’un bel appartement en pleine ville, proche de toutes les fonctionnalités », résume-t-il. »
Selon le journaliste des DNA, le livre canarde le Tandem Keller-Grossmann (UMP) et épargne son propre camp. Façon de ne pas insulter l’avenir alors que des négociations sont en cours pour éviter une primaire compliquée. Dans son livre, Robert Herrmann ferait néanmoins référence plus volontiers à son travail aux côté de Catherine Trautmann (1989-2001) que de Roland Ries, dont il est encore le challenger potentiel. Fin du suspense le 23 septembre, à la clôture des candidatures internes.
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