C’est une première en Alsace pour des élections législatives, les 15 circonscriptions ont toutes un deuxième tour. Dans douze d’entres-elles, un candidat de « La République en Marche » (LREM) est opposé à un candidat « Les Républicains ».
Dans deux circonscriptions de Strasbourg, le second tour oppose un candidat du Parti socialiste à un candidat de « La République en Marche ». Et enfin, dans la circonscription de Sélestat, Antoine Herth est opposé à un candidat du parti régionaliste Unser Land, Gérard Simler. La République en Marche avait choisi de ne pas remplacer sa candidate après son retrait pour raisons de santé, à cause de la proximité du député sortant avec Bruno Le Maire, devenu ministre de l’Économie.
Peu de dynamique d’entre deux tours
Difficile de dégager une vraie dynamique de second tour. Après avoir montré une certaine volonté à travailler avec le gouvernement Macron-Philippe, les candidats PS et LR ont tenté de se démarquer un peu plus, que ce soit dans la personnalité ou les idées, de leurs opposants marcheurs (réécoutez par exemple notre débat entre Thierry Michels et Éric Elkouby ici).
Quels que soient les résultats, il sera difficile de tirer des conclusions locales de ce second tour. L’abstention et de l’irruption d’une formation politique qui n’avait jamais participé à une élection brouillent les cartes. Et augurent peut-être des recompositions futures.
Qui résiste, quel sens pour le vote ?
Seul début d’indication, à quel point chaque candidat arrive à augmenter, ou non, ses voix depuis le premier tour et donc si les reports de voix s’effectuent comme par le passé. En attendant les résultats, nous nous sommes interrogés sur l’ensemble des votes depuis la fin 2016.
Chargement des commentaires…