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Législatives : aucune circo « Les Républicains » laissée à l’UDI dans le Bas-Rhin

Suite à un accord, le parti de droite « Les Républicains » va donner l’investiture à « 65 ou 66 » candidats du parti de centre-droit UDI (sur 577 possibles) pour les élections législatives. Ces élections désigneront les nouveaux députés en juin 2017, juste après l’élection présidentielle. Deux candidats investis à Strasbourg pour le moment Mais dans le Bas-Rhin, cet …

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Suite à un accord, le parti de droite « Les Républicains » va donner l’investiture à « 65 ou 66 » candidats du parti de centre-droit UDI (sur 577 possibles) pour les élections législatives. Ces élections désigneront les nouveaux députés en juin 2017, juste après l’élection présidentielle.

Deux candidats investis à Strasbourg pour le moment

Mais dans le Bas-Rhin, cet accord ne se matérialise pas. « Les Républicains » ont six députés sortants qui se représentent. Ils avaient gagné sept circonscriptions sur neuf en 2012.
Selon le site de l’UDI, deux candidats sont investis pour le moment dans le Bas-Rhin, dont Pascale Jurdant-Pfeiffer sur la circonscription 2 (Strasbourg-sud). Une situation cocasse si elle se présente bel et bien, puisqu’elle serait en concurrence avec… Jean-Philippe Maurer (LR), sur un secteur où ils sont élus en binôme depuis 2015 lors des élections départementales.

Le candidat qui a arrêté la politique toujours investi

Plus étonnant, Laurent Py dispose toujours de l’investiture UDI sur la circonscription 1 (Strasbourg centre et ouest). Candidat en mai 2016 sur à l’occasion d’une législative partielle, il a depuis fait savoir en janvier 2017 qu’il ne serait plus candidat et qu’il mettait fin à ses engagements politiques. Il avait été aperçu au premier meeting d’Emmanuel Macron (En Marche) à Strasbourg, en octobre. Sur cette circonscription, la candidate de la droite est Elsa Schalk.
L’UDI est sujette à de fortes tensions internes. Les adhérents avaient voté pour ne pas présenter de candidat à la primaire de la droite en novembre 2016, mais une partie des élus avaient soutenu Alain Juppé. Depuis, les plus importants d’entre eux ont rejoint l’organigramme de François Fillon, alors que nombre d’adhérents ne se sentent pas en phase avec son programme. Certains se tournent vers Emmanuel Macron.

Un candidat dans le Haut-Rhin, trois en Meurthe-et-Moselle

Dans le Haut-Rhin, une circonscription sur six est réservée à l’UDI, celle de Francis Hillmeyer, député sortant. En revanche en Lorraine, trois des six circonscriptions de la Meurthe-et-Moselle, dont la capitale Nancy est dirigée par le maire UDI Laurent Hénart qui a rejoint François Fillon, leur sont réservés.

L’enjeu n’est pas tellement le nombre de circonscriptions laissées aux alliés, mais surtout lesquelles sont gagnables.


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