La « nuit pour le sang » sera-t-elle annulée ? C’est un jeu du chat et de la souris qui commence entre les organisateurs du festival de black metal national socialiste et les préfectures. La localisation des concerts de ces groupes de la mouvance néonazie n’est pas encore connue. C’est pour cette raison que le ministre de l’Intérieur a demandé mercredi 22 février aux six préfectures potentiellement concernées d’interdire l’événement. Selon France Bleu, Gérald Darmanin a « mis à disposition des moyens pour faire respecter cette interdiction ».
Dans un communiqué publié jeudi 23 février, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, annonce avoir interdit la tenue de ce concert au nom de la préservation de l’ordre public :
« La dénomination des groupes de musique devant se produire à ce festival s’inscrit dans une lignée symbolique nazie. Au regard de ces éléments, ce festival est susceptible de donner lieu à des propos et des gestes incitant à la haine raciale, à la violence et à l’apologie des crimes commis par les nazis durant la Seconde guerre mondiale, propos et gestes répréhensibles au plan pénal. Cet événement constitue, par l’idéologie qu’il promeut, un trouble majeur à l’ordre public en raison de l’atteinte qu’il porte à la dignité humaine. »
Le communiqué précise en outre que « les forces de sécurité intérieure, renforcées durant tout le week-end, seront mobilisées pour faire respecter cette interdiction ».
De son côté, la préfecture du Bas-Rhin a pris un arrêté interdisant tout rassemblement festif à caractère musical de type « Rave party », « Free party » ou « Teknival » du vendredi 24 au lundi 27 février.
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