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Le camp des Ducs d’Alsace évacué

Le camp qui s’était constitué à Cronenbourg, près de l’arrêt de tram « Ducs d’Alsace » a été évacué jeudi 29 novembre, après plusieurs semaines d’occupation. Environ 90 personnes, principalement originaires d’Albanie, de Géorgie et du Kosovo, s’étaient installées sous des tentes et des abris de fortune. Selon la préfecture du Bas-Rhin, la majorité des occupants sont …

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Le camp qui s’était constitué à Cronenbourg, près de l’arrêt de tram « Ducs d’Alsace » a été évacué jeudi 29 novembre, après plusieurs semaines d’occupation.

Environ 90 personnes, principalement originaires d’Albanie, de Géorgie et du Kosovo, s’étaient installées sous des tentes et des abris de fortune. Selon la préfecture du Bas-Rhin, la majorité des occupants sont des demandeurs d’asile dont les demandes sont en cours de traitement. Ces personnes doivent normalement être logées par l’État, dans le cadre du dispositif d’accueil du droit d’asile en France. Mais le dispositif est saturé, ce qui provoque ces installations à répétition sur le moindre bout de terrain libre ou sur les trottoirs, comme rue des Canonniers.

Le campement des Ducs d’Alsace a été évacué jeudi matin (Photo Gérard Baumgart)

Toujours selon la préfecture, « les personnes présentes sur le site ont été prises en charge par la Ville de Strasbourg, la préfecture et la direction territoriale de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) qui a procédé à une évaluation de la situation de chaque personne présente pour les orienter vers des solutions d’hébergement dans l’attente de l’instruction de leurs demandes d’asile. »

De très jeunes enfants sont présents parmi les migrants en provenance d’Albanie (Photo Gérard Baumgart)

L’évacuation de jeudi matin s’est globalement bien déroulée, selon plusieurs observateurs et membres d’associations d’aide aux migrants qui étaient présents. Mais une famille, composée d’une femme seule avec trois enfants, a dû être déplacée à Marseille, au grand désarroi de l’intéressée qui n’y connait personne alors qu’elle a quelques attaches à Strasbourg.

De nombreuses affaires ont été accumulées mais beaucoup n’ont pas pu être emportées (Photo Gérard Baumgart)

D’une manière générale, les associations d’aide craignent que les familles soient mises à l’abri dans un premier temps, avant d’être éparpillées un peu partout en France. Il est délicat pour elles de faire valoir leurs droits lorsque le lien avec les associations d’aide est coupé.

Les familles ont été mises à l’abri mais les associations craignent de perdre le contact (Photo Gérard Baumgart)

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