Enquêtes et actualité à Strasbourg et Eurométropole

Jacques Witkowski devient préfet du Bas-Rhin

Le conseil des ministres du jeudi 10 octobre a officialisé la nomination de l’ancien préfet de Seine-Saint-Denis Jacques Witkowski à la tête de la préfecture du Bas-Rhin.

Cet article est en accès libre. Pour soutenir Rue89 Strasbourg, abonnez-vous.

Jacques Witkowski alors qu’il était préfet de la Seine-Saint-Denis.

Dans la soirée du jeudi 10 octobre, le conseil des ministres a officialisé la nomination de Jacques Witkowski en tant que nouveau préfet du Bas-Rhin et de la région Grand Est. Ce diplômé de Saint-Cyr et ex-officier supérieur de la gendarmerie prend ainsi la suite de Josiane Chevalier, partie à la retraite fin septembre.

Après une carrière dans la gendarmerie en Martinique et en Vendée, Jacques Witkowski est passé par le cabinet du Premier ministre Alain Juppé en 1996. Il était alors commandant militaire de l’hôtel de Matignon. Du début des années 2000 jusqu’en 2017, il prend plusieurs postes dans les territoires d’Outre-mer. Il devient d’abord directeur du cabinet du préfet de la réunion en 2000. Puis il prend la fonction de directeur du cabinet des affaires politiques, administratives et financières au secrétariat d’État à l’Outre-mer en 2001.

Un retour en Alsace

Ce n’est pas la première fois que Jacques Witkowski officie en Alsace. Il était sous-préfet de Sélestat-Erstein entre 2003 et 2006. Il est alors devenu secrétaire général de la Polynésie française. Puis préfet de Mayotte en 2013 et directeur du cabinet du ministre des Outre-mer en 2014.

Avant de devenir préfet de l’Hérault à partir d’août 2019, le haut-fonctionnaire était directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises à l’administration centrale du ministère de l’Intérieur. Il a également occupé différents postes dans le Finistère, le Pas-de-Calais ou la Manche. Avant d’être nommé à Strasbourg, il a été le préfet de la Seine-Saint-Denis à partir de juillet 2021.

Sa dernière action médiatisée à la tête de la préfecture de Seine Saint-Denis aura été l’expulsion d’un squat à Montreuil. En avril 2024, il avait obtenu du juge des référés du tribunal administratif la suspension d’arrêts pris par 12 maires de gauche qui mettaient en demeure l’État de mettre en place un « plan d’urgence pour l’Éducation ». Avant les Jeux olympiques, il a aussi mené une vaste campagne d’inspections sanitaires dans plus de 500 établissements de restauration du département, qui a abouti à prononcer 68 fermetures administratives.


#préfecture du Bas-Rhin

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Aucun mot-clé à afficher

Partager
Plus d'options
Quitter la version mobile