Une dizaine d’intermittents du spectacles, actuellement engagés dans des négociations sur leur régime indemnitaire, ont profité de la journée portes ouvertes du Parlement Européen de Strasbourg dimanche pour évoquer devant les visiteurs « l’Europe de la précarité » grâce à un petit happening. Ils étaient également accompagnés par quelques étudiants opposés à la loi réformant le Code du travail.
Dans un stand improvisé aux couleurs européennes, les intermittents ont joué du pipeau et distribué des tracts :
« L’Union européenne travaille au profit des lobbies et au détriment des peuples qui la composent. Nous ne pouvons supporter de voir les pays de l’Union Européenne fermer leurs frontières une à une, face à la tragédie des réfugiés, dans une logique autocentrée, trahissant la promesse initiale d’un ensemble de nations unies dans la diversité. Nous ne pouvons supporter de voir l’Union Européenne voter des directives qui ne protègent pas les lanceurs d’alerte. Face aux urgences sociales, climatiques, et économiques, et nous appelons tous les citoyens européens à se mobiliser lors de la prochaine session de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, du 20 au 24 juin 2016 pour faire pression sur les institutions européennes, par tous les moyens légaux, afin de faire évoluer positivement, les droits de l’Homme, la démocratie, la protection des minorités et l’état de droit ».
Une « précarité institutionnalisée partout » en Europe
Interpellation directe des députés par les étudiants
Parmi les étudiants, certains ont passé les portes du Parlement européen et profité d’une séance de rencontre avec des députés pour les interpeller directement :
Étudiants et intermittents appellent les « citoyens strasbourgeois » à participer à une nouvelle assemblée générale interprofessionnelle, visant à évoquer la convergence des luttes en cours, mardi 10 mai, à 19h au Molodoï à Strasbourg.
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