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Grève générale à l’Eurométropole vendredi, services de l’enfance fermés

Une alliance de huit des syndicats à l’Eurométropole (CGT – CFDT – FAFPT- FO – UNSA – CFE CGC – CFTC – Sud) appelle à la grève pour l’ensemble des agents vendredi 26 juin. Les manifestants comptent venir au début du conseil de l’Eurométropole, qui se réunira dès 8h30. Les services de la petite enfance, c’est-à-dire les …

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Les services de l’Enfant fermés pour cause de grève vendredi 26 juin (Photo JFG/ Rue89 Strasbourg)

Une alliance de huit des syndicats à l’Eurométropole (CGT – CFDT – FAFPT- FO – UNSA – CFE CGC – CFTC – Sud) appelle à la grève pour l’ensemble des agents vendredi 26 juin. Les manifestants comptent venir au début du conseil de l’Eurométropole, qui se réunira dès 8h30. Les services de la petite enfance, c’est-à-dire les garderies et les accueils périscolaires seront fermés toute la journée.

Les représentants du personnel s’opposent aux suppressions de postes (500 non-remplacements d’ici 2017 et 1 000 à l’horizon 2020, sur un peu plus de 8 000 agents), aux missions du service public confiées à des entreprises privées, à la « dégradation des conditions de travail » des agents et à la remise en question de leur acquis sociaux, comme certains congés.

Robert Herrmann : « on ne peut plus acheter la paix sociale »

Le président de l’Eurométropole Robert Herrmann (PS) s’exprimera sur ce sujet en ouverture de la séance. Mais il indique déjà être en désaccord avec les manifestants :

« Cela ne fera pas changer notre stratégie. La conjoncture, personne ne l’a choisie. Nous faisons face à une baisse des dotations de l’État. On ne peut plus acheter la paix sociale comme autrefois. Leurs inquiétudes sont complètement légitimes, mais nous avons la nécessité d’être responsables. »

Catherine Kopp, secrétaire générale de la CFDT – Eurométropole, indique de son côté que le dialogue social est « au point mort » et veut alerter sur les conséquences de cette politique :

« On a l’impression que le personnel est la seule variable d’ajustement pour les économies. Un fossé va se creuser entre les Strasbourgeois qui pourront accéder aux services de l’Eurométropole et ceux qui ne pourront plus. On sait que la population n’est pas de notre côté, mais le jour où ils se rendront compte de l’inégalité de traitement, peut-être réagiront-ils. On ne regarde jamais le coût qui sera facturé par les entreprises qui reprendront nos missions pour savoir si cela coûte plus cher ou moins, on dirait que c’est un principe et que les élus ne nous défendent pas.

La collectivité est aussi un employeur local. C’est sur cela que nous voulons alerter. Chez les prestataires choisis pour nous remplacer, les employés commencent souvent leur carrière au SMIC et la finissent au SMIC. C’est peut-être là bas que travailleront les enfants de ceux qui veulent moins de fonctionnaires. Certaines villes se sont opposées à la baisse des dotations, mais ici non. »


#Conseil de l'Eurométropole

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