Les syndicats d’enseignants FO et Sud appellent à la grève mardi 20 février, pour protester contre le projet « choc des savoirs » du gouvernement, une réforme qui promet de réorganiser les priorités dans les enseignements de l’Éducation nationale mais qui prévoit aussi de séparer les élèves en groupes de niveaux. Les enseignants mobilisés donnent rendez-vous mardi à 14h devant le rectorat de l’académie, 6 rue de la Toussaint à Strasbourg.
Créée le 1er février 2024, une « coordination de l’éducation du Bas-Rhin », composée de deux syndicats d’enseignants (SNFOLC et Sud Éducation), prévoit une semaine de mobilisations contre ce projet gouvernemental du 19 au 23 février : tractages, journées « collège mort » avec les parents d’élèves et cette journée de grève.
Des moyens pour tous les élèves
Dans un communiqué, la coordination dénonce « le tri social induit par les groupes de niveaux, largement rejetés par le Conseil supérieur de l’Éducation ». Échaudés par la réforme du lycée, et ses conséquences sur le suivi des élèves et la qualité de la vie scolaire, les enseignants alertent sur une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail, s’ils doivent gérer des groupes aux effectifs importants, aligner leurs emplois du temps et rattraper les décalages. D’une manière générale, les deux syndicats dénoncent « les attaques contre la liberté pédagogique avec l’instauration de progressions et d’évaluations communes ».
La coordination de l’éducation du Bas-Rhin s’inscrit « dans une lutte générale pour la défense de l’école publique, dotée des moyens pour améliorer les conditions d’apprentissage de tous les élèves ainsi que les conditions de travail de tous les personnels ».
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