En avril 2022, le GIEC publiait le dernier volet de son sixième rapport. Selon les experts du climat, il reste trois ans à l’humanité pour limiter les effets du réchauffement climatique. Pas de quoi faire dérailler la campagne présidentielle et la réélection d’Emmanuel Macron. Face à l’inaction des pouvoirs publics, des activistes se mobilisent pour alerter. Gaël Ginot est l’un d’eux. Depuis 2018, il milite au sein d’Alternatiba et de différents groupes écologistes. Partisan de l’action directe, il a participé à la campagne des décrochages de portraits présidentiels. Certains de ces clichés officiels ont été mazoutés le 19 janvier 2022 lors d’une opération militante organisée lors de la venue d’Emmanuel Macon au Parlement européen.
Militant de la génération Nuit Debout, Gaël Ginot ne conçoit pas l’écologie autrement que politique, soucieuse de réduire les inégalités et d’œuvrer à plus de justice sociale. Pour lui – comme pour d’autres – les petits gestes individuels ne sauveront pas le climat : « Très clairement, ce sont les grosses structures de production qu’il faut attaquer ; elles sont complètement nocives pour la vie sur terre ». Mais pour mettre à bas le totem de la productivité et de la croissance sans limites, encore faut-il trouver des moyens de peser sur les décisions politiques et économiques.
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