Les auberges Toms’ Fair House, c’est terminé. L’association de Thomas Fritz et de sa famille a fermé le dernier appartement qu’elle gérait fin 2017. Il y a un an, Rue89 Strasbourg avait suivi cette auberge espagnole, qui mêlait hébergement touristique et social. Thomas Fritz impute la fermeture des auberges aux refus des propriétaires des appartements d’accepter de les déclarer en lieux d’hébergement de touristes, comme l’exige une réglementation municipale. Mais le concept n’aurait de toute façon pas convaincu la famille Fritz. Thomas Fritz explique :
« En 2017, on a fait beaucoup de social, ce qui nous a mis en déficit. C’est une expérience en permanente évolution. Nos appartements étaient de petites tailles, l’interconnexion entre eux ne se faisait pas. On préférerait avoir plusieurs appartements dans le même immeuble, avec un dédié aux touristes, un autre au coworking et un dernier pour de l’hébergement social et d’urgence. »
Départ aux Canaries
Devant le manque d’intérêt de la Ville pour cette idée, Thomas Fritz annonce vouloir désormais passer sous le statut d’une société coopérative d’intérêt collectif. S’il ne change pas d’idée d’ici là. Il nous a été impossible de consulter un rapport d’activité détaillé de l’association. Mais Thomas Fritz ne cache pas que celle-ci lui aurait permis en 2017 de financer à hauteur de 4 000 euros un nouveau projet d’énergies renouvelables aux Canaries, où il s’est installé depuis.
Si les auberges Tom’s Fair House ont bien répondu présentes aux travailleurs sociaux qui leur envoyaient des personnes à la rue l’hiver 2016, Thomas Fritz a dû mettre fin à ce système d’hébergement suite à l’irruption d’une série de problèmes de collaboration et de défaut d’accompagnement dans la petite communauté.
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