Vingt concerts en quatre jours, plus de la moitié en entrée libre et gratuite l’après-midi et le reste de la programmation payante en soirée, sur deux scènes au coeur d’un ancien fort militaire du XIXè siècle. Si Wolfi Jazz s’est monté il y a deux ans et poursuit son aventure avec cette 3è édition, c’est grâce à plusieurs volontés (la municipalité de Wolfisheim, la Région, les conseils généraux, divers partenaires) conjuguées à la passion du programmateur, le trompettiste et compositeur Nicolas Folmer, ainsi qu’au soutien de la Spedidam, la société de perception et de distribution des droits des artistes-interprètes.
Après Al Jarreau, Manu Katché, Goran Bregovic, McCoy Tyner ou encore Richard Bona en 2011 et en 2012, place à d’autres grands noms pour cette édition 2013, et notamment Marcus Miller en tête d’affiche qui assurera la clôture du festival le dimanche 30 juin. On ne présente plus ce bassiste funky très marqué par le jazz fusion, collaborateur des plus grands depuis le début de sa carrière à l’aube des années 80.
Miller, ce sont des associations avec Aretha Franklin, Luther Vandross, David Sanborn, Jean-Michel Jarre, Claude Nougaro et bien d’autres, et évidemment Miles Davis, via les albums du renouveau de Miles, The Man with the Horn, Tutu et Amandla. Marcus Miller, 54 ans, auréolé de sa carrière très riche, n’en reste pas moins un musicien en perpétuel mouvement et il viendra présenter son dernier disque, Renaissance, publié l’an dernier avant une tournée qui passa notamment par Marciac :
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A l’affiche également de Wolfi Jazz 2013 figurent, entre autres, le trompettiste Ibrahim Maalouf (jeudi 27 juin à 22h30), l’accordéoniste Richard Galliano (vendredi 28 juin à 22h30), le pianiste Eric Legnini avec deux chanteurs hors pair entre soul, funk, afro-beat et folk, Hugh Coltman et Mamani Keita (samedi 29 juin à 21h) ou encore Kellylee Evans (samedi 29 juin à 22h30).
Kellylee Evans, l’une des sensations de l’édition 2013
La Canadienne de 38 ans, révélée au grand public en 2010 pour son album Nina en hommage à Nina Simone, sera assurément l’une des sensations de ce Wolfi Jazz 2013, elle qui fut adoubée lors d’un concours de jazz vocal en 2004 par Dee Dee Bridgewater, Quincy Jones et Al Jarreau avant de partir en tournées internationales en premières parties de George Benson, Maceo Parker ou encore Sharon Jones And The Dap Kings. Cette année, cette diva de la soul a sorti I remember when, treize titres d’un univers unique mariant soul enjouée et colorée, jazz sans rage et airs hip hop signés Kanye West, John Legend et Eminem avec le morceau de bravoure du Slim Shady, My Name Is :
Kellylee Evans reprend aussi ce désormais standard du Belge Stromae, l’excellent Alors on danse revisité en So We Dance:
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Wolfi Jazz se veut aussi une caisse de résonance pour les formations jazz d’Alsace, à l’image des Chapeaux Noirs (mercredi 26 juin à 20h), de The Diving Bell (mercredi 26 juin à 21h30), de Grégory Ott Trio (vendredi 28 juin à 21h) et de Michaël Alizon Trio (dimanche 30 juin à 16h). Le festival sera aussi l’occasion de découvrir le jeu des étudiants du conservatoire de région de Strasbourg de la classe de jazz et des musiques à improviser (à 17h30, jeudi 27 juin avec BB Initials et vendredi 28 juin avec Quartet Lines).
Y aller
Le festival Wolfi Jazz, du 26 au 30 juin au fort Kléber de Wolfisheim. Programme complet dans l’agenda des sorties de Rue89 Strasbourg.
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