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Trois familles de l’école Saint-Jean hébergées au TJP

Le collectif qui a occupé deux salles de classe de l’école Saint-Jean depuis lundi pour abriter des enfants à la rue indique que trois familles sont logées jusqu’au 15 février au théâtre TJP.

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Lundi soir, parents et enseignants ont aménagé deux salles de classe pour abriter des enfants à la rue avec leurs familles.

Dans un courriel envoyé mercredi 15 janvier au soir à ses membres, le collectif Solidarité des Bonnes Gens indique mettre fin à l’occupation nocturne de l’école Saint-Jean, débutée lundi 13 janvier. Trois familles dont les enfants sont scolarisés dans l’établissement de la rue des Bonnes-Gens, près des Halles, ont pu emménager mercredi soir dans six chambres d’artistes appartenant au théâtre TJP, rue des balayeurs dans le quartier de la Krutenau. Elles pourront y rester jusqu’au 15 février.

La Ville de Strasbourg a mis en relation le TJP et l’association Les Petites Roues, qui ont signé une convention d’occupation temporaire. « On va assurer le passage de bénévoles sur place », indique Sabine Carriou, présidente de cette petite association qui finance la mise à l’abri de dizaines de personnes précaires grâce à une cagnotte solidaire.

Pour le collectif Solidarité des Bonnes Gens, l’installation de ces « 8 enfants et de 5 parents est une pause bienvenue dans un quotidien trop souvent marqué par l’incertitude ». Pour autant, indique le collectif, « cette avancée est une première étape mais ne signe pas la fin de notre mobilisation ». Le collectif composé de parents d’élèves et d’enseignants entend continuer à venir en aide à tous les enfants sans hébergement dont il aura connaissance pour les mettre à l’abri avec leurs familles en cette période de grand froid. Le collectif se réserve la possibilité de « reprendre l’école pour les loger » en cas d’absence d’autre solution.

En outre, le collectif dispose d’une cagnotte participative, dont les fonds sont utilisés pour « maintenir au chaud » les enfants et les parents se trouvant « dans des situations très précaires ». Sans titres de séjour, ces familles ne peuvent pas être abritées dans une école occupée. Elles craignent de commettre un délit qui pourrait servir de motif pour les renvoyer vers leur pays d’origine.


#Hébergement d'urgence

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