Les occupants ont bien été transférés au gymnase Branly, dans le quartier des Contades.
L’opération d’évacuation se termine, deux bus sont partis avec les occupants vers un gymnase de Strasbourg mobilisé pour l’occasion.
Présent également avec une partie de l’équipe strasbourgeoise, Nicolas Fuchs de Médecins du Monde déclare :
« Dans un premier temps, on espère que des évaluations médico-sociales seront effectuées avec des prises en charges adaptées aux besoins. Des personnes ici ont des pathologies lourdes. Lors de deux évaluations, on a constaté des cancers, diabètes, handicaps, des personnes à mobilité réduite et en fauteuil… Cette situation doit permettre à l’ensemble des acteurs, État, Ville, de se rassembler et trouver des solutions de fond. Chaque semaine, près de mille personnes appellent le 115 à Strasbourg, les besoins sont énormes et croissants. »
Puis il précise :
« On ne règle pas le problème de l’hébergement d’urgence aujourd’hui, juste la question sanitaire de la place de l’Étoile. On ne peut que constater que de nombreuses personnes ont quitté le site. Certaines familles sont dans des voitures, des cages d’escaliers… »
Selon Médecins du monde, un tiers des « ménages » présents étaient des familles avec enfants lors d’une évaluation menée le 15 novembre.
Présent sur le site, le député (LFI) Emmanuel Fernandes déclare :
« Ces gens ne sont pas là pour s’accaparer des richesses ou je ne sais pas quoi, ils sont dans une grande misère, fuient de graves persécutions. Ce camp est visible mais il ne faut pas oublier les autres. »
D’autres élus étaient présents, les quatre élus du groupe communiste de la Ville de Strasbourg, Hülliya Turan, Joris Castiglione, Yasmina Chadli, Aurélien Bonnarel et une élue communiste de la Collectivité d’Alsace, Fleur Laronze.
Selon M. Duhamel, secrétaire général de la préfecture du Bas-Rhin, l’opération d’évacuation concerne une trentaine de personnes après un premier décompte. Il s’agit à 90% d’hommes isolés qui sont envoyés par bus vers un gymnase mobilisé par la Ville de Strasbourg.
Il s’agit peut-être du gymnase Branly mais cette précision n’est pas confirmée à ce stade.
Tonio Gomez demande un accueil digne des migrants :
« La mairie qui se dit de gauche doit s’allier avec les associations et créer un rapport de force pour loger les gens. Il y a des bâtiments vides. Il y a beaucoup de personnes ici qui pleurent à l’idée de rentrer dans leur pays. Il y a des histoires de mafia, de persécutions. On sait que la responsabilité est énorme du côté de la préfecture, mais en constatant ça, la mairie doit prendre ses responsabilités. »
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