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Europe passoire ou forteresse ? On en discute avec des universitaires lundi

En partenariat avec Rue89 Strasbourg, « l’Université en campagne contre les idées reçues » propose une soirée sur l’Europe et les migrations lundi 11 mars au CSC de Kœnigshoffen pour répondre à vos questions avec deux invités.

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« L’Europe est un passoire qui laisse tout le monde entrer » ; « L’Europe est une forteresse qui expulse à tour de bras et laisse les personnes mourir dans la Méditerranée ». Voilà deux idées reçues, deux raccourcis, souvent entendus en termes de migrations. Mais résistent-elles à l’analyse scientifique ? Dans le cadre de sa deuxième saison, le programme « L’Université en campagne contre les idées reçues » consacre un cycle de conférences sur l’Union européenne à quelques mois des élections européennes du 26 mai, en partenariat avec Rue89 Strasbourg.

Un exemple d’idée reçue ? Les allocations

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C’est l’objet de la rencontre ouverte à tous de ce lundi 11 mars de 18h à 20h au Centre socioculturel (CSC) de Kœnigshoffen, 41 rue Virgile. Deux invités décortiqueront certaines idées reçues et répondrons à vos questions : Smaïn Laacher, sociologue, ainsi que Philippe Gillig, sociologue et économiste, tous deux à l’Université de Strasbourg notamment.

Problème mondial, conséquences à Strasbourg

Europe passoire ou forteresse… Strasbourg s’avère en tout cas être en dernière ligne sur ce sujet, puisque la capitale alsacienne est un carrefour de migrations. La municipalité a plusieurs fois érigé des grillages et autres blocs de béton suite à l’installation, puis au démantèlement de camps de sans-abris dans différents quartiers de Strasbourg (Gare, Neuhof, Cronenbourg, etc). Il s’agissait souvent de demandeurs d’asile venus de pays de l’Est, non-membres de l’Union Européenne (28 pays et bientôt 27).

Le square Quai de Malte (Photo Gérard Baumgart / doc remis)

Des places ont par ailleurs été ouvertes, ponctuellement ou de manière pérenne. Plusieurs associations ou collectifs se mobilisent sur ces questions. Bien que les migrations relèvent des États, les villes doivent fournir des réponses, parfois dans l’urgence, à ce défi du XXI siècle.


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