37 voix pour et 31 voix contre. Le vote au sujet de l’occupation pour la nuit du Palais Universitaire de Strasbourg était étriqué lors de l’assemblée générale des « étudiants en lutte » le jour même, mercredi 4 avril. Les étudiants mobilisés étaient pourtant une centaine à sortir du bâtiment où ils s’étaient barricadés après son heure de fermeture officielle le soir-même, à 20h.
La police nationale a évacué les lieux vers 20h15, comme le 22 mars. Les contestataires ont ensuite défilé dans les rues de Strasbourg. « Et la fac elle est à qui ? Elle est à nous ! », ont-ils scandé.
Prochain blocage : lundi 9 avril
Une étudiante en première année de droit se trouve au milieu du cortège. Elle conteste un projet de loi qui « porte atteinte à l’accès de tous aux études supérieures. » La manifestante est accompagnée d’un lycéen en terminale ES. Le futur bachelier craint de ne pas pouvoir étudier dans la filière et la ville de son choix. C’est leur première « manifestation sauvage » depuis la contestation de la loi El Khomri au printemps 2016.
Vers 21 heures, les manifestants se réunissent sur le campus universitaire, à proximité du nouveau Patio. Ils décident de mettre fin à la manifestation. L’un des organisateurs du mouvement appelle les étudiants à « se disperser en groupes ». L’agression de plusieurs jeunes a eu lieu à quelques mètres de là, dans la nuit du 28 au 29 mars. Un premier blocage est prévu lundi 9 avril.
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