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Élections : 11 chevaux sont arrivés au bout du municipal-o-drome

La liste finale des candidats aux élections municipales à Strasbourg est connue. Onze personnes ont réussi à regrouper 65 colistiers avec leur écurie.

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Le municipal-o-drome est un outil imaginé par Rue89 Strasbourg qui vise à sortir de l’instantanéité des déclarations des prétendants. L’autre objectif est d’avoir l’ensemble du panorama électoral en un coup d’œil pour remettre chaque mouvement dans ce contexte plus global. Passer la ligne d’arrivée revient à être le candidat investi par sa formation.

Depuis janvier 2019, le positionnement de chaque candidat est décidé par les journalistes de la rédaction selon leur appréciation de la situation. Il dépend aussi de critères objectifs comme une déclaration publique ou non de candidature qui permet d’apparaître sur la pelouse, la concurrence au sein de son « écurie » ou la capacité des différentes équipes à mener une liste. S’être déclaré en premier confère aussi un avantage (provisoire) au sein de sa famille politique. L’ordre de placement de haut en bas ne répond pas à une logique particulière, si ce n’est que les abandons, un seul à ce jour, sont en bas.

Tous les candidats connus

Le dépôt des listes est terminé. Au total, 11 listes se présenteront au vote des Strasbourgeois. Parmi les surprises de dernières minutes, le NPA, qui a fait connaître ses intentions de participer le 24 février, ce qui porte à trois le nombre de listes anti-capitalistes avec Lutte ouvrière et le POID. En revanche, l’UPR n’a pas été en mesure de rassembler 65 colistiers. Arrivée sur la pelouse le mois précédent, Patrick Arbogast (Égalité active) a bien pu franchir la ligne, rejoint par des membres d’une autre démarche.

La plupart des écuries sont allées au bout, quitte à se rallier à d’autres équipes. Deux démarches sans l’appui de parti politique ont dû abandonner : Eco-métropole et Strasbourg Go.

Sur les 11 listes en lice, seules deux n’ont pas l’appui de partis nationaux : « Citoyens engagés, » une association locale montée par l’adjointe au maire Chantal Cutajar et « Égalité active ».

À noter aussi en février, le spectaculaire remplacement du cavalier PS. Pas tête de liste à l’origine ni prétendante à l’être, Catherine Trautmann a repris la conduite de l’attelage socialiste suite au retrait de Mathieu Cahn. Un cas que nous n’avions pas prévu lors de la conception du municipal-o-drome début 2019.

Le premier tour du scrutin se tiendra le dimanche 15 mars et le deuxième le dimanche 22 mars.

Pour zoomer, il suffit de continuer à faire défiler son écran vers le bas.

Jean-François Gérard, Geoffrey Brossard et Nina Courtois
Un outil créé à trois, dans l’ordre : un journaliste, un développeur web et une graphiste


#élections municipales 2020

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