C’est la fin de ce compte-rendu en direct. Merci à tous de l’avoir suivi. Notre article récapitulatif en Alsace est déjà en ligne (à retrouver ici). Demain, une analyse du scrutin dans les circonscriptions strasbourgeoises.
Cette soirée a mobilisé cinq journalistes de Rue89 Strasbourg : Achraf El Barhassi, Nicolas Dumont, Pierre France, Jean-François Gérard et Thibault Vetter, ainsi que Geoffrey Brossard à la production des cartes de résultats. Tous ces contenus sont gratuits pour permettre à tous d’accéder à une information vérifiée aussi, si vous appréciez notre travail, soutenez-nous, abonnez-vous.
Bientôt minuit, c’est l’heure du récap’, voici ce qu’il faut retenir !
- La majorité présidentielle, Ensemble !, est la grande gagnante des élections législatives en Alsace, avec 11 députés sur 15 possibles, soit 5 de plus qu’en 2017.
- Le RN n’envoie aucun député alsacien, alors qu’il réalise un score historique en France, avec près de 90 sièges.
- « Les Républicains » sauvent deux sièges en Alsace, ils en comptaient 9 à l’issue du deuxième tour en 2017 et 7 en fin de mandat.
- À Strasbourg, la Nupes remporte 2 circonscriptions sur 3, cinq ans après que la gauche ait disparu des circonscriptions d’Alsace. Devancés au 1er tour, Sylvain Waserman et Alain Fontanel sont battus par Emmanuel Fernandes (LFI) et Sandra Regol (EELV).
Et l’abstention dans tout ça ? Retrouvez notre carte
C’est dans les deux circonscriptions de Strasbourg qu’on a le plus voté. Dans le Haut-Rhin au contraire, trois circonscriptions affichent plus de 60% d’abstention.
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Ambiance détendue à la Taverne Française, choisi comme QG par Sandra Regol (EELV / Nupes) (Photos Nicolas Dumont / Rue89 Strasbourg / cc)
Résultat définitif dans la circonscription 2 (Strasbourg sud et Illkirch-Graffenstaden)
Pour la Nupes, l’insoumis Emmanuel Fernandes s’impose avec 51,15% des suffrages (16 802 voix) face au député sortant Sylvain Waserman (Modem), qui était vice-président de l’Assemblée nationale.
Bruno Studer, député sortant LREM, est en passe d’être réélu. Avec 2 500 voix d’avance, il ne peut plus être rattrapé par les suffrages manquants dans trois bureaux de vote.
Au micro de France 3 Alsace, Sylvain Waserman reconnait sa défaite face à Emmanuel Fernandes de LFI pour la Nupes à Strasbourg-sud (circonscription 2).
Situation indécise dans la circonscription 1
À 21h15, Sandra Regol (EELV / Nupes) compte 57,97% des voix, soit 1 600 voix d’avance sur Alain Fontanel (Renaissance), mais seuls 27 bureaux sur 65 ont été dépouillés. Surtout, la plupart des résultats viennent des quartiers populaires, plus favorables à la Nupes et où l’abstention est élevée. Les prochains bureaux de vote devraient donc resserrer cet écart.
Avance pour Bruno Studer dans la circonscription 3 (Strasbourg nord)
Pour le moment, Bruno Studer compte 53,47% des suffrages (12 562 voix), d’après les décomptes partiels. 18 bureaux sur 30 ont été dépouillés. Il compte 1 600 voix d’avance sur Sébastien Mas (LFI). Il reste pas mal de bureaux de la Robertsau à comptabiliser, qui devaient être favorables au candidat de la majorité présidentielle.
Dans la circonscription 2, Syvlain Waserman (Modem) a comblé une partie de son retard grâce aux résultats d’Illkirch-Graffenstaden. Il remporte la commune avec 60,47% (4 837 voix) contre 39,53% (3 162 voix) pour Emmanuel Fernandes (LFI).
Soit 1700 voix d’avance contre 1200 au soir du 1er tour. Les résultats de Strasbourg devraient être plus favorable au candidat de la Nupes. Au 1er tour, Sylvain Waserman comptait plus de 2 200 voix de retard.
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Récapitulatif des 12 résultats sur 15 en Alsace
Parmi les formations qualifiées
- Ensemble : 10 sièges
- Les Républicains : 2
- Rassemblement national : 0
- Nupes : 0
Les 3 duels à Strasbourg opposent la Nupes à la majorité présidentielle. Les résultats devraient être connus vers 22h.
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Ca passe de justesse pour l’ancienne ministre déléguée Brigitte Klinkert (Renaissance) à Colmar, qui passe d’une centaine de voix.
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Les résultats s’annoncent très serrés à Colmar. Brigitte Klinkert (Renaissance) avait une confortable avance sur le député sortant Yves Hemedinger (LR) qui a comblé une partie de son retard.
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Aucun député RN en Alsace
Le RN n’obtient aucun député en Alsace. Le score le plus serré est dans le sud-alsace (53,9%-46,1%) avec l’élection de Didier Lemaire pour Horizons face à Christian Zimmermann.
À Mulhouse, Olivier Becht, président du groupe Agir (majorité présidentielle) est réélu.
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D’après les premières projections, les scores du RN sont meilleurs qu’annoncés. La formation était en lice pour 8 seconds tours en Alsace, 5 dans le Bas-Rhin et 3 dans le Haut-Rhin. Une victoire dans l’une des circonscriptions constituerait une petite surprise.
Selon une estimation de France Télévision, la nouvelle Assemblée nationale se composerait ainsi :
- Ensemble ! 224 sièges
- Nupes 149 sièges
- RN 89 sièges
- LR-UDI 79 sièges
- DVG 21 sièges
Dans le Haut-Rhin et la circonscription de « Colmar vignoble » (Ribeauvillé, Kaysersberg, Sainte-Marie-aux-Mines), Hubert Ott (Modem) est élu face au député sortant Jacques Cattin (LR). La revanche de 2017 était annoncé comme l’un des duels les plus serrés.
Aux bureaux de vote de la Cité de l’Ill, le bureau 408 compte 317 votants pour 1 255 inscrits (25%) tandis que le bureau 406 compte 282 votants pour 905 inscrits (31,1%) à 19h.
Dans les bureaux de vote de l’école Adler à la Robertsau, la participation oscille autour de 50% à 18h40.
- 536 votants sur 1 115 inscrits (48%) au bureau 403,
- 529 votants sur 1 094 inscrits (48,3%) au bureau 409,
- 452 votants sur 943 inscrits (47,9%) au bureau 412,
- 550 votants sur 1 052 inscrits (52,2%) au bureau 402.
Au lycée Kléber sur les trois bureaux de vote à 18h :
- Le 421 : 514 votants pour 1 013 inscrits (50,74%)
- Le 422 : 480 votants pour 944 inscrits (50,84%)
- Le 423 : 514 votants pour 1 070 inscrits (48,03%)
Taux de participation à 17h :
- France : 38,11%
- Bas-Rhin : 31,09%
- Strasbourg : 35,24%
Second tour 2022 | à midi | à 17h | définitif |
Strasbourg | 19,90% | 35,24% | |
Bas-Rhin | 19,39% | 31,09% | |
Haut-Rhin | 19,80% | 33,67% |
Premier tour 2022 | à midi | à 17h | définitif |
Strasbourg | 16,61% | 34,22% | |
Bas-Rhin | 16,63% | 33,53% | 46,15% |
Haut-Rhin | 18,56% | 37,30% | 43,81% |
Second tour 2017 | à midi | à 17h | définitif |
Strasbourg | |||
Bas-Rhin | 16,86% | 35,53% | 40,60% |
Haut-Rhin | 18,57% | 36,51% | 40,17% |
Premier tour 2017 | à midi | à 17h | définitif |
Strasbourg | |||
Bas-Rhin | 20,89% | 42,10% | 47,23% |
Haut-Rhin | 20,38% | 39,82% | 45,74% |
Participation en hausse à la mi-journée
Dans le Bas-Rhin, la participation au second tour est estimée par la préfecture à 19,39% à midi. C’est près de 3 points de plus qu’au premier tour (16,63%) ou qu’au second tour il y a 5 ans (16,96%). À Strasbourg, la mobilisation des électeurs est évaluée à 19,90%, soit plus de 3 points supplémentaires par rapport au 1er tour (16,11%).
Dans le Haut-Rhin, la participation est estimée à 19,80%. C’est aussi une progression par rapport au 1er tour (18,56%), mais moins nette.
Les bureaux de vote sont ouverts jusqu’à 18h, sauf à Strasbourg où il est possible de voter jusqu’à 20h.
Bienvenue dans ce compte-rendu en direct de la journée électorale. Au programme, des points sur la participation à midi et à 17h, puis à 20h, les premières estimations des résultats nationaux et des résultats en dehors de Strasbourg. Viendront ensuite les résultats des trois circonscriptions de Strasbourg et les réactions des candidats. Toute la rédaction est mobilisée pour vous transmettre toutes les informations de cette journée électorale.
Dans le Bas-Rhin, plateau à l’hôpital et indicateurs épidémiologiques en légère baisse
Aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS), 107 patients Covid étaient hospitalisés et 25 se trouvaient en réanimation. Ces chiffres sont proches de la situation au 15 décembre, où 110 personnes atteintes de la Covid étaient hospitalisées et 30 en réanimation. Les HUS comptent ainsi 16 lits de réanimation et 5 lits d’hospitalisations libres en cette fin d’année 2020. La pression était plus forte à la mi-décembre : deux lits de réa et deux lits d’hospitalisation étaient alors disponibles aux HUS.
Au niveau du Bas-Rhin, les derniers données épidémiologiques disponibles concernent la période du 19 au 25 décembre. Le taux d’incidence a légèrement diminué par rapport à la semaine précédente : il est passé de 161 à 150 nouveaux cas pour 100 000 habitants.
Le taux de positivité suit la même tendance à la baisse. Du 14 au 20 décembre, le nombre de nouveaux cas pour 100 personnes testées était de 4,6. Sur la semaine du 19 au 25 décembre, il a baissé pour atteindre 2,9 nouveaux cas pour 100 personnes testées. Une diminution qui s’explique aussi par la ruée sur les tests avant les fêtes de Noël : beaucoup de Bas-Rhinois ont réalisé un dépistage sans avoir de symptômes, pour se rassurer avant de rejoindre leur famille.
« Pour l’instant la situation tient, a admis le président de la Région Grand Est au micro de France Bleu Alsace, mais de manière difficile. Ce que l’on craint, c’est l’effet après Noël, dans les huit jours après les fêtes de famille. Est-ce que l’on ne va pas assister à une recrudescence des hospitalisations aux urgences ? »
Un conseil de défense se réunit ce mardi 29 décembre pour étudier la nécessité d’un reconfinement. Avec la Bourgogne-Franche-Comté et les Alpes-Maritimes, la région Grand Est fait partie des zones sous surveillance. Le taux d’incidence moyen entre le 19 et le 25 décembre y est de 203 nouveaux cas pour 100 000 habitants, contre 125 nouveaux cas pour 100 000 habitants au niveau national. Le président de région Jean Rottner se dit ainsi favorable à un reconfinement localisé.
Ainsi, les situations peuvent être différentes d’un hôpital et d’un département à l’autre. Dans le Haut-Rhin, le directeur des urgences de Colmar Eric Thibaud indiquait ce matin sur France Bleu Alsace que ses équipes traitent « deux fois plus de malades par jour qu’il y a dix jours ou deux semaines ». Le médecin estime aussi que le reconfinement est « inéluctable ».
Forte reprise des contaminations dans le Grand Est, le Bas-Rhin un peu mieux loti
À quelques jours des fêtes de Noël, le nombre de nouveaux cas augmente en France et notamment dans le Grand Est. La Haute Marne, les Vosges, les Ardennes et la Meuse présentent les plus fortes incidences (nouveaux cas pour 100 000 habitants en une semaine) du pays.
On retrouve six départements de la région dans le top 15 et les 10 départements d’Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne font tous partie des 41 les plus concernés, sur 101. Néanmoins, l’incidence est encore plus forte en moyenne en Bourgogne Franche Comté.
Les remontées des résultats des laboratoires sont communiquées trois jours après la réalisation des tests. La tendance pourrait donc se confirmer dans les jours à venir. Les maires de Reims, Nancy ou Colmar évoquent un reconfinement après Noël ou en janvier dans l’Est.
Dans le Haut-Rhin, l’écart augmente avec la moyenne nationale depuis le 20 novembre environ et l’incidence remonte depuis le 4 décembre pour s’établir à 195 nouveaux cas pour 100 000 habitants en une semaine.
Dans le Bas-Rhin, cette reprise des contaminations est moins intense, mais le département enregistre néanmoins une hausse depuis le 10 décembre, de 113 à 160, soit au-delà de la moyenne nationale (143).
De la « deuxième vague » au « dos de chameau »
Concernant l’activité dans les hôpitaux, l’Alsace alterne les hausses et baisses caractéristiques de cette « deuxième vague » qui redescend bien moins vite que la première. Le professeur Djillali Annane, chef du service de réanimation de l’hôpital Raymond Poincaré à Garches image désormais la situation par « un dos de chameau ». L’Alsace serait dans la « deuxième bosse ».
Le Haut-Rhin est même à son plus haut niveau d’hospitalisations depuis la deuxième vague. Ses établissements enregistrent un total de 409 patients le 22 décembre et 418 la veille, un total presque comparable début de l’épidémie au printemps (437 le 18 mars).
Le Bas-Rhin compte de son côté 449 lits occupés, une situation comparable au 8 novembre, au 30 novembre ou au 8 décembre.
Les réanimations sont stables depuis une dizaine de jours, autour d’une quarantaine de personnes dans chacun des départements.
À la mi-décembre, le total de décès en lien avec le Covid dans les hôpitaux du Bas-Rhin a dépassé celui du Haut-Rhin pour la première fois depuis le début de l’épidémie. Le bilan y est de 1010 victimes cumulées contre 993 dans le sud-Alsace.
- Lundi 21 décembre : précisions sur le déploiement du vaccin Pfizer en Alsace et à Strasbourg
Les hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) ont reçu lundi 21 décembre leur congélateur spécial, permettant de stocker 100 000 doses du vaccin Pfizer contre la Covid-19 à -80°C. Ils attendent désormais les doses, probablement à partir du 27 décembre pour une campagne de vaccination devant débuter en janvier.
Les HUS forment l’un des premiers maillons de la chaîne de distribution « B », qui doit alimenter les centres hospitaliers, les cliniques, les Ehpad et les Unités de soins longue durée (USLD). Les pharmacies font partie du circuit « A », alimenté directement par l’agence Santé publique France.
Le vaccin de Pfizer et BioNTech arrivera par doses de cinq vaccins qu’il faudra reconstituer au dernier maillon de la chaîne. Une fois sorti du congélateur, le vaccin doit rester entre 2 et 8° pendant un maximum de six jours. Il sera administré en deux temps : une demi-dose puis une dose quatre semaines plus tard.
La campagne nationale de vaccination prévoit que les premiers bénéficiaires des vaccins Pfizer soient les personnes les plus à risque de développer une forme grave de Covid-19, c’est à dire les personnes âgées. Les personnes de plus de 65 ans devraient pouvoir y accéder dès janvier, puis les personnes de plus de 50 ans probablement en février, etc. Une priorité sera également donnée au personnel soignant ainsi qu’aux personnes présentant des facteurs aggravants de la Covid-19. Le vaccin n’étant pas obligatoire, il ne pourra être délivré qu’après le consentement des intéressés.
Selon le Pr Hansmann, ce vaccin devrait être efficace également sur les variantes du virus détectées au Royaume-Uni :
« On manque de données évidemment mais pour l’instant, il n’y a pas de raison de penser que le vaccin serait moins efficace pour ses variants. »
Les yoyos de l’épidémie
Alors que le couvre-feu remplace la phase 2 du déconfinement, l’épidémie du Covid-19- stagne en Alsace, voire amorce un rebond. Et ce alors que la « deuxième vague » n’est pas revenue à son niveau de septembre ou d’octobre.
Dans les deux départements, le nombre d’hospitalisations a augmenté en une semaine : de 443 à 465 lits occupés dans le Bas-Rhin et de 331 à 354 dans le Bas-Rhin. Les cas en réanimation sont stables, autour d’une cinquantaine de personnes dans chacun des deux départements.
C’est également cette tendance que l’on observe, de manière plus fine, dans le bilan des hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS).
Concernant les nouveaux cas, mesurés avec l’incidence, on assiste à une stabilisation nette. Le taux (nouveaux cas pour 100 000 habitants sur une semaine glissante) est désormais plus élevé dans le Haut-Rhin (163) que dans le Bas-Rhin (116,3). L’incidence augmente chez les 20-49 ans et baisse dans les autres strates de la population haut-rhinoises.
Dans l’Eurométropole, ce taux est de 120,2 soit quasiment la moyenne des 22 métropoles françaises (117,7). Néanmoins, à dix jours des fêtes de Noël, ce niveau stagne et se situe entre la moyenne nationale et celle de Strasbourg observées début octobre. Les cas avaient ensuite vite grimpé, entraînant les couvre-feux, puis le reconfinement allégé à la fin du mois.
Le conseil scientifique préconise un « auto-confinement » d’une semaine avant les fêtes de Noël. Une « tolérance » pour les absences à l’école sera pratiquée jeudi 17 et vendredi 18 décembre avant les congés scolaires.
Hausse des hospitalisations dans le Haut-Rhin et des cas dans le Bas-Rhin
Alors que des doutes commencent à être émis par l’administration sur les conditions du deuxième allègement du reconfinement promis le 15 décembre, l’épidémie ne recule plus en Alsace.
À Strasbourg et dans le Bas-Rhin, l’incidence (nouveaux cas pour 100 000 habitants) augmente légèrement depuis 4 jours consécutifs, soit du 1er au 4 décembre, les remontées des tests ayant un décalage de trois jours. C’est une tendance inverse avec le reste de la France, où cet indicateur continue de diminuer, mais pas aussi vite qu’espéré par le gouvernement.
Dans les hôpitaux, la situation du Haut-Rhin est plus préoccupante. Alors que la « deuxième vague » y était d’ampleur limitée, le nombre d’hospitalisations ne cesse d’augmenter depuis le 27 novembre : de 248 à 331 lits occupés. Le nombre de réanimation reste en revanche globalement stable, autour de 35 personnes.
Dans le Bas-Rhin, les établissements enregistrent une lente baisse des hospitalisations, de 468 lits à 441 sur la même période. Proportionnellement, les cas en réanimation diminuent plus nettement, de 71 à 52 malades.
Le nombre de décès liés au Covid s’approche des 1000 personnes dans chacun des deux départements d’Alsace depuis le début de l’épidémie.
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