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Didier Lockwood et les Violons Barbares en création inédite à Ostwald

De l’Europe orientale à l’extrême-Orient, les Violons Barbares proposent un voyage sur la route de la soie. Une vision atypique et décalée, contemporaine avant tout et surtout virtuose. Le trio strasbourgeois s’offre même le luxe d’une création avec l’immense Didier Lockwood et le musicien chinois Guo Gan. A découvrir le 20 janvier au Point d’Eau d’Ostwald.

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Les Violons barbares avec Didier Lockwood et Guo Gan (photo Alexandre Lacombe)

Leur premier rendez-vous musical a eu lieu juste après l’été, en septembre 2015. Une mini-résidence de création au Point d’Eau d’Ostwald pour ce quintette inédit qui érige l’acte de frotter des cordes en art absolu.

La force des cordes

Car pour ce spectacle exceptionnel dont la première sera alsacienne jeudi prochain avant une tournée française, certainement européenne, et quelques passages sur de grandes scènes jazz comme le prestigieux Jazz à Juan du 14 au 24 juillet prochains, ce sont les cordes de tous pays qui créent le lien entre les artistes et amènent à suivre le fil de leur aventure commune.

Le violon fantasque et tout-terrain du maître Lockwood, bien sûr, puis la gadulka bulgare de Dimitar Gougov, le morin khoor mongol de Dandarvaanchig Enkhjargal, l’erhu (vièle chinoise) de Guo Gan. Sans omettre l’apport des percussions enchanteresses de Fabien Guyot. Voici un avant-goût des compositions qui seront dévoilées sur la scène du Point d’Eau :

Un club des Cinq exceptionnel

Pour composer ce répertoire original, chacun des musiciens a apporté ses notes, ses idées, son histoire. Le quintette s’est pour cela retrouvé quelquefois, laissant reposer les esquisses, éclore de nouvelles trajectoires musicales dans un objectif de pélérinage sans frontières. C’est ainsi que la musique de ce Club des Cinq exceptionnel conduit dans les Balkans, en Chine, dans les steppes mongoles, au Maghreb, aux confins de l’Asie et du Moyen-Orient.

En exhale un parfum magique enivrant relevé de touches épicées à l’énergie punk incomparable. Assurément parce que Didier Lockwood incarne sur la planète Musique l’explorateur intrépide par excellence, parce que Guo Gan est cet élégant et généreux aventurier avide de partage, parce que les Violons Barbares sont les chantres d’un métissage à la grande et inestimable richesse (découvrir ici le concert des Violons Barbares en 2015 au Paléo Festival de Nyon en Suisse).

Lockwood, fan acharné des Violons Barbares

Les Violons barbares avec Didier Lockwood et Guo Gan (photo Alexandre Lacombe)

Les Violons Barbares, nés en 2008 dans le giron de l’Assoce Pikante strasbourgeoise (Electrik GEM, Maliétès, Hijaz Car, Boya, etc), ont publié leur second album Saulem Ai en janvier 2014, déjà repérés depuis trois ans par Didier Lockwood, dans le cadre de son festival Violons, Chants du monde de Calais. Une première programmation en 2011, une seconde en 2013, des ouvertures pour les concerts du violoniste et de son groupe et enfin la concrétisation de ce projet qui sera présenté au Point d’Eau. Nul doute que l’aventure ne fait que commencer pour les Violons Barbares et ce quintette de défricheurs sonores.


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