Il y a des refrains qui font mouche sans prévenir, qui vous collent au baladeur MP3 sans que rien ne parvienne à rationaliser ce phénomène. This Head I hold est de ces ritournelles efficaces et pimentées dont le dosage des ingrédients fait des miracles.
On retrouve dans ce succès du premier album des Californiens (Mondo) une patte Do it yourself bien exaltante, faite de bric et de broc et surtout de beaucoup d’envie et de débrouille : un dictaphone numérique, quelques notes bien trouvées qui fleurent bon la Motown des origines, une voix qui côtoie les aigus et une mélodie imparable et ensoleillée. Evidemment, il n’y a pas que cela. Il faut aussi un coup de pouce du destin, une rencontre, de la chance au bon moment.
Et l’ange gardien d’Electric Guest s’appelle Brian Burton alias Danger Mouse. Rien que ça. Le producteur, entre autres, de Gorillaz, Beck, The Good, The Bad & The Queen ou encore des Black Keys et de Gnarls Barkley. Forcément, ça inspire respect et admiration. Asa Taccone, le premier du tandem Electric Guest à être en contact avec Dnager Mouse, s’installe donc à Los Angeles, bosse, compose , écrit, gratte puis rencontre l’autre moitié d’Electric Guest Matthew Compton. Le groupe est formé et This Head I hold bientôt née.
La suite, c’est l’élaboration de l’album Mondo qui emprunte son nom au studio de Danger Mouse. Dix titres qui s’inspirent des cinq dernières décennies musicales entre funk, soul, pop, power-pop, jazz et folk. Ce doux et onctueux mélange donne un nouvel aperçu du fameux melting-pot américain, un creuset qui, au fil des ans, s’est de plus en plus manifesté par la musique.
Leur « soirée de poche » sur Arte Live Web
Y aller
Concert d’Electric Guest, vendredi 21 septembre à partir de 20h à la Laiterie, 15 rue du Hohwald à Strasbourg.
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