Déjà annoncé sur notre blog du quartier gare en octobre 2012, le premier album de Daidal ne sera finalement commercialisé qu’en mars. Une sortie retardée pour un disque qui a nécessité de nombreux arrangements post-enregistrement, afin de correspondre aux influences différentes des membres du groupe.
Daidal, c’est surtout la rencontre entre quatre artistes, chacun étant marqué par des styles musicaux divers (jazz, rock, musique traditionnelle, électro, percussions, minimale…). Une large palette où les membres se complètent grâce à la diversité de leurs goûts.
Leur objectif, se perdre
En se réunissant, le groupe avançait à tâtons, comme dans un labyrinthe. De l’aveu même de l’un d’entre eux, « on ne savait pas dans quel genre musicale on se lançait ! » Même aujourd’hui, mettre une étiquette sur Daidal apparaît bien difficile : électroacoustique à tendance jazz peut-être. Un univers commun se dégage pourtant selon eux, il y a tout de même la recherche d’une musique où l’électro réunit l’ensemble, dans une musique presque hypnotique. Le message à faire passer est le même pour tous :
« On essaye de se perdre et de chercher un cheminement. On met en avant la musique sans mettre de mots sur l’émotion. La volonté est de mélanger différents styles, de mêler modernité et tradition (sic). Le message, c’est véritablement l’émotion. »
Mis à part le nom du groupe, d’autres références à la mythologie grecque sont présentes. Les titres (en grec) reprennent, de manière synthétique, les grandes lignes de la célèbre histoire du labyrinthe. Ainsi, un lien est créé entre les différents morceaux, les quatre premières pistes ne sont pas séparées, liées entre elles par… un fil d’Ariane évidemment.
Xiphos, extrait de l’album
Y aller
Concert au Troc’afé le 8 mars, entrée libre. Concert pour la Quinzaine iranienne le 11 mars à l’Aubette, entrée libre. Sortie du premier album (10€).
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