C’est « une préoccupation majeure des parents », mais l’adjointe en charge de l’Éducation et de la petite enfance, Hülliya Turan (PC), l’assure : « les cantines de la ville de Strasbourg pourront accueillir tous les enfants ». De tous les restaurants scolaire de la Ville, seul celui de l’Esat de la Ganzau ne pourra accueillir d’enfants. Les enfants qui y sont rattachés seront répartis dans d’autres lieux de restauration.
Malgré « l’effectif très important d’enfants [demi-pensionnaires] sur la ville de Strasbourg », des mesures ont été prises pour de limiter les risques de propagation du coronavirus. En accord avec le protocole sanitaire de la rentrée, une rotation par groupe de niveau sera mise en place afin d’éviter le brassage des élèves. Un brassage « par âge et par classe » aurait pris « trop de temps sur le temps scolaire ». Concrètement tous les CP/CE1/CE2 mangeront, puis tous les CM1 et CM2.
Autre point positif pour les petits demi-pensionnaires, « tous les moyens ont été mis en œuvre pour que les repas chauds puissent être garantis ». Ce n’était plus le cas depuis le confinement.
Chute des inscriptions
Les parents sont restés très réticents à inscrire leurs enfants à la cantine cette année. Face à la baisse très importante des adhésions, la mairie a recommuniqué auprès des familles mi-août. « On est passé d’environ 15% d’inscriptions à 40% des enfants », a indiqué Hülliya Turan, lors d’une conférence de presse avec la préfète du Bas-Rhin et de nombreuses institutions lors d’une grande conférence de presse sur la rentrée.
Alexandre Feltz (Place publique), adjoint au maire à la Santé, « entend les inquiétudes des parents » et tente de rassurer :
« Les enfants sont moins touchés et lorsqu’ils le sont ce sont des formes moins virulentes. On s’est également rendu compte qu’ils étaient plutôt moins contaminants. Il n’y a pas de risque zéro, mais nous appliquons une philosophie de réduction des risques. »
Les modalités d’accueil des enfants dans les écoles et les cantines sont amenées à évoluer avec la situation sanitaire. Ces adaptations se feront au cas par cas, après discussion avec les écoles et les autorités publiques.
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