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Législatives : 11 des 15 candidats « En Marche » en Alsace dévoilés

La victoire d’Emmanuel Macron et l’attente jusqu’au dernier moment pour décider des investitures de son mouvement « La République en Marche » a quelque peu mis en scène l’annonce des futures candidats aux législatives ce jeudi 11 mai. Le « mouvement » a finalement dévoilé 428 noms sur les 577 circonscriptions, dont 11 en Alsace sur les 15 à pourvoir. …

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La victoire d’Emmanuel Macron et l’attente jusqu’au dernier moment pour décider des investitures de son mouvement « La République en Marche » a quelque peu mis en scène l’annonce des futures candidats aux législatives ce jeudi 11 mai. Le « mouvement » a finalement dévoilé 428 noms sur les 577 circonscriptions, dont 11 en Alsace sur les 15 à pourvoir.

L’objectif est toujours de présenter des candidats partout. Partout, sauf… à Évry, face à l’ancien Premier ministre Manuel Valls.

Candidats « En Marche » dans le Bas-Rhin

  • Circonscription 1 (Strasbourg centre et ouest) : Thierry Michels, chef de projet chez Lilly,
  • Circonscription 3 (Strasbourg nord) : Bruno Studer, enseignant,
  • Circonscription 4 (Strasbourg-campagne) : Martine Wonner, psychiatre, ancienne directrice du Samu social de Paris,
  • Circonscription 5 (Sélestat) : Eliane Tomaszewski, infirmière et conseillère municipale à Fouchy
  • Circonscription 6 (Molsheim) : Guy Salomon, chef d’entreprise, délégué régional du MoDem Alsace,
  • Circonscription 7 (Saverne/Sarre-Union) : Antoinette De Santis
  • Circonscription 8 (Wissembourg) : Christian Gliech, maire de Wissembourg (DVG),
  • Circonscription 9 (Haguenau) : Vincent Thiébaut, chargé de clientèle.

À noter qu’En Marche ne confirme pas la candidature de Sylvain Waserman (Modem), qui d’après nos informations serait parachuté du Kochersberg, où il est maire de Quatzenheim, sur la 2e circonscription du Bas-Rhin, soit Strasbourg-sud et Illkirch-Graffenstaden.

Le secrétaire général du mouvement, Richard Ferrand, a indiqué que certaines circonscriptions étaient encore laissées libre pour permettre « un rassemblement. » Cet appel semble davantage destiné à la droite et à l’UDI, dont aucun candidat n’a rallié le mouvement. Mais il peut faire figure localement d’appel du pied à Philippe Bies, candidat sur la 2e circonscription, qui a plusieurs fois répété qu’il restait candidat socialiste, mais qu’il se retrouvait dans certaines propositions d’Emmanuel Macron.

Quant à Vanessa Wagner, élue UDI dont nous vous parlions de sa campagne personnelle intense et précoce, ainsi que de sa demande d’investiture pour la circonscription 9, elle n’a pas été retenue. Mais contrairement à Guillaume d’Andlau dans la 1, elle semble vouloir continuer sur son engagement.

Des candidats de République en Marche en Alsace. De g. à d., en haut : Sylvain Weserman (67-2), Bruno Studer (67-3), Thierry Michels (67-1), Patrick Striby (68-2). En bas : Christian Gliech (67-8), Vincent Thiébaut (67-9), Martine Wonner (67-4), Guy Salomon (67-6). (Photos Facebook)

Dans le Haut-Rhin, le nouveau parti n’a décidé que de trois candidats investis sur six possibles.

Candidats « En Marche » dans le Haut-Rhin

  • Circonscription 1 (Colmar) : Stéphanie Villemin
  • Circonscription 3  (Altkirch) : Patrick Striby, conseiller municipal à Huningue.
  • Circonscription 4 (Cernay) : Aurélie Tacquard, chef d’entreprise dans le numérique.

Il n’y a pour le moment personne dans la circonscription 6 (Mulhouse sud) où c’est un candidat UDI est investi au titre de l’accord avec « Les Républicains », Francis Hillmeyer (député sortant). Personne non plus dans la circonscription 5 (Mulhouse) où un nouveau candidat LR est présenté Olivier Becht, ancien camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA.

Trois circonscriptions gagnées sur 15 en avril

L’Alsace n’est a priori pas la terre la plus fertile électoralement pour « En Marche » qui avait placé Emmanuel Macron au troisième rang (21,3%) lors du premier tour de l’élection présidentielle. Si l’on transpose les résultats du premier tour, les candidats En Marche seraient en tête dans les trois circonscriptions de Strasbourg.

François Fillon a quant à lui réuni le plus de voix arrivé en tête dans le 4è du Bas-Rhin, (« Strasbourg campagne ») au coude-à-coude (25,46% contre 25,17% pour Macron), et dans deux autres, au sud du Haut-Rhin (Mulhouse sud et de Saint-Louis – Altkirch). Le Front national est en tête dans les neuf autres circonscriptions, pour le moment très discret.

Même s’ils guident l’analyse, ces scores ne peuvent pas être transposés parfaitement. Ils devraient évoluer en fonction de la division de la gauche (Parti communiste, France insoumise et Europe Écologie les Vert et le PS présenteront chacun un candidat), des évolutions politiques nationales et de la popularité locale des candidats.

52% de femmes en France

Les candidats ont été choisis par une commission de neuf personnes, basée au siège du mouvement « En Marche », à Paris. Le mouvement dit avoir reçu plus de 19 000 demandes soit 34 en moyenne par circonscription. Le nouveau parti politique a promis d’investir 50% de personnes non-élus et 50% de femmes dans ses investitures. Sur les 428 annoncées, on dénombre 214 femmes et 214 hommes et 52% qui n’ont jamais eu de mandat politique.

Il reste néanmoins 148 candidats à désigner soit encore un quart du total. À ce stade, 95% des candidats ne sont pas des députés sortants. Seuls 24 députés PS sortants, soutiens de la première heure, tenteront d’être réélus sous la bannière « En Marche ».


#Alsace

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