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Bruno Studer imite (mal) l’accent alsacien lors des questions au gouvernement

Noyés dans une large majorité de plus de 300 élus (354 sur 577 avec le Modem), les députés « La République en Marche « ont parfois du mal à exister politiquement et se démarquent par des sorties loufoques. Ce n’est pourtant pas le cas du député strasbourgeois Bruno Studer, président de la commission de l’Éducation et des …

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Lors d’une séance de questions au gouvernement, le député du Bas-Rhin Bruno Studer (LREM) a interpellé le ministre de l’Education sur sa stratégie pour l’enseignement des langues vivantes. (vidéo Assemblée Nationale)


Noyés dans une large majorité de plus de 300 élus (354 sur 577 avec le Modem), les députés « La République en Marche « ont parfois du mal à exister politiquement et se démarquent par des sorties loufoques. Ce n’est pourtant pas le cas du député strasbourgeois Bruno Studer, président de la commission de l’Éducation et des affaires culturelles, ainsi que rapporteur sur la loi contre les fausses informations (ou « infox »).

Dans une question au gouvernement ce mardi 23 octobre, l’ancien professeur d’histoire-géographie a cependant pris un accent alsacien complètement forcé, alors qu’il n’a pas d’accent en temps normal. Une manière sûrement de moquer le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon qui s’est lui-même… moqué de l’accent d’une journaliste originaire de Toulouse avant de s’en excuser.

« Une honte ! »

Dans les rangs de l’Assemblée nationale, on entend le député de Colmar, Éric Straumann (LR), furieux lui lancer « C’est une honte ». « Non, ce n’est pas une honte, vous n’avez pas le monopole de l’Alsace ! », lui répond Bruno Studer, qui ponctue son allocution par un « Vive l’Alsace » et une brève imitation de l’accent… marseillais.

La question et la réponse qui risque de passer au second plan était : « Quelle est votre stratégie pour l’enseignement des langues vivantes ? »

Quant au ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, il regarde impassible et répond le plus sérieusement du monde. Le gouvernement prévoit notamment de faciliter les séjours de 6 mois à l’étranger pour les lycéens. L’école internationale de Strasbourg est notamment citée en exemple.

Rappelons que le gouvernement doit donner ses arbitrages sur les compétences attribuées au futur département Alsace. Alors que la majorité est souvent critiqué pour une mauvaise écoute des territoires, voilà qui va sûrement pimenter les dernières négociations.


#alsacien

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