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Trois dates françaises dont une à la Laiterie mercredi pour le bluesman Seasick Steve

Son dernier album, Can U Cook ? est sorti il y a quelques jours. Pour le célébrer, Seasick Steve sera de passage en France pour trois dates exceptionnelles. Et la Laiterie a l’honneur d’en faire partie. Mercredi soir, rendez-vous dans le bayou avec un bluesman au parcours atypique.

Son

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Il a parcouru les plus grands festivals cet été, partout dans le monde, et les Eurockéennes ou le Cabaret Vert ont pu avoir un avant goût de son 9e album. Seasick Steve et son Can U Cook ? ont déjà fait remuer les foules de France et de Navarre. Mais en salle, c’est le public de la Laiterie qui pourra profiter de l’incroyable musique blues de Seasick Steve.

Né Steven Leach en 1951 d’après le biographe Matthew Right, ou né Steven Gene Wold en 1941 d’après l’artiste lui-même, Seasick Steve fait partie de ces personnages étranges, à la carrière inattendue, parsemée de mythes en tous genres. S’il s’est construit une réputation d’ancien sans-abri, de nomade, de taulard… bref, de parfait petit bluesman, la vie de Seasick Steve semble surtout avoir très vite tourné autour de la musique. Il participe à de nombreux groupes rock et même disco, et fait l’acquisition rapidement d’un studio en Californie qui lui vaut le passage à l’époque de Kurt Cobain. Il multiplie ainsi les casquettes, de choriste à producteur, avant d’enfin, en 2006, sortir son premier vrai album solo, Dog House Music. À l’âge de 55 ans. Ou 65 ans. Tard, donc.

Révélé par Jack White

Depuis, il a enchaîné 9 albums sans jamais se départir de son style de prédilection. Celui qui s’est construit sa propre légende n’aime pas qu’on le qualifie de bluesman. Pourtant, sa musique prend sa source dans les marécages, à coup de guitares bricolées et de stomp box bien placée. Mais c’est bien le rock qui coule dans ses veines, avec quelques narquois relents country qui traversent sa voix rocailleuse, qui ont séduit le grand Jack White. Et c’est depuis ce coup de projecteur inespéré que Seasick Steve parcourt le globe, accompagné du batteur Dan Magnusson et du guitariste Luther Dickinsson.

Partout où il passe, il transporte l’audience dans les bayous américains, et laisse les gens sortir de la salle avec l’impression d’avoir participé à un concert simplement et rugueusement honnête. Un comble pour celui qui ne cesse de mentir sur son histoire.

À conseiller à tous les amateurs de Dirty Deep, le groupe de blues de Strasbourg, pour qui Seasick Steve est l’une des principales influences.


#blues

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