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La façade d’Axa route du Rhin aspergée de faux sang

Les locaux de la délégation d’Axa à Strasbourg ont été la cible d’inscriptions écrites avec du liquide rouge, rappelant du sang, accusant la firme de banque et d’assurance de « financer un génocide », dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 janvier.

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La façade de la délégation des assurances Axa à Strasbourg a été taguée dans la nuit de mardi 30 à mercredi 31 janvier avec des inscriptions écrites à la peinture rouge, indiquant « Axa finance un génocide ». Ces inscriptions ont été découvertes par les salariés d’Axa, à l’ouverture des locaux situés route du Rhin ce mercredi matin.

Bien que le mot Gaza ne soit pas mentionné, l’accusation concerne probablement la Palestine, où Axa est soupçonné de participer aux financement des opérations militaires israéliennes. Dans un rapport publié en 2019, l’ONG américaine Sum of Us avait accusé Axa de « financer des crimes de guerre ».

L’inscription indique « Axa finance un génocide »Photo : doc remis
L’agence accueille plusieurs services d’Axa à Strasbourg.Photo : doc remis

L’action n’a pas à l’heure où nous publions cet article été revendiquée. Mais elle pourrait s’inscrire dans le cadre d’une campagne de Boycott Désinvestissements Sanctions (BDS), un collectif de militants qui ciblent l’État d’Israël et ses soutiens dans le monde. Contactée, une membre locale du collectif confirme que les tags ne sont pas revendiqués par BDS. Elle dit cependant « comprendre » l’action contre Axa. Vendredi 19 janvier, une agence d’Axa à Neuchâtel en Suisse a subi des inscriptions similaires.

Contactée par Rue89 Strasbourg, le responsable de l’agence d’Axa route du Rhin n’a pas souhaité s’exprimer sur ces inscriptions. Après la publication de cet article, Ziad Gebran, directeur des relations presse et de la réputation du groupe Axa, a précisé à Rue89 Strasbourg que « le groupe Axa n’a aucun investissement financier direct dans les banques israéliennes nommées par l’appel au boycott ». Questionné sur les autres instruments financiers (obligations, par exemple), il a précisé que le groupe « ne communique pas sur ses investissements ».

En 2019, l’ONG SumOfUs a accusé le groupe de financier les colonies illégales en Cisjordanie, via des projets d’infrastructures notamment.


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