C’est un réveil difficile ce matin lorsque l’on repense au scénario du match de la veille Le Racing Club de Strasbourg qui a ouvert le score et inscrit un second but avait fait le plus dur face à Brest mercredi 3 février. Le football est à la fois si merveilleux, mais aussi cruel pour les retournements de dernière minute. Les Strasbourgeois en ont fait l’amer expérience.
Avec une avance de deux buts, le Racing a privilégié la défense à partir de la 73è minute et n’a plus cherché à continuer de noyer le navire brestois, proche de couler. Dans une mauvaise période, l’équipe bretonne se dirigeait vers sa cinquième défaite de rang. Mais ses joueurs profitent de la fin des assauts strasbourgeois pour réduire la marque (83e), suite à une faute de mains du gardien Eiji Kawashima. Puis, à peine dix minutes plus tard, a ramené les deux équipes à égalité, à quinze secondes du coup de sifflet final (2-2). Même avec le public, la Meinau aurait sûrement été aussi silencieuse que lors de ce soir à huis clos.
Adrien Thomasson et Jean Eudes Aholou retrouvent le chemin du but
Les festivités ont vite commencé avec le but de Adrien Thomasson dès la 8e minute de jeu. Une ouverture du score du milieu offensif suite à un tir de loin de Jean-Eudes Aholou (1-0). La Cave de Papy relève que ce but est le plus rapide de la saison parmi les 32 réalisations du club. À la 70e minute, Jean-Eudes Aholou devient à son tour buteur (2-0). Il profite d’une mauvaise passe du défenseur brestois Jean Lucas et d’une inattention du gardien Gautier Larsonneur, qui a laissé son but vide. Très en vue, le milieu défensif strasbourgeois a aussi trouvé la transversale lors de la 33e minute.
La défense abandonne son poste en fin de rencontre
La réduction de l’écart à (2-1) de l’attaquant Gaëtan Charbonnier vient donner un coup d’alerte au RCSA. Le club strasbourgeois ne semble pas prendre ce signal au sérieux. Scène surréaliste quelques secondes avant la fin du match, la défense strasbourgeoise n’est pas en place. Lionel Carole laisse passer le milieu brestois Julien Faussurier dans son dos, qui adresse son ballon à Jérémy Le Douaron, lui aussi bien seul. L’attaquant breton inscrit son tout premier but avec Brest à la 90+4 d’une frappe limpide (2-2).
La Cave de Papy souligne le bon coaching de Olivier Dall’Oglio. Les buts ont été inscrits par les remplaçants. Le club finistérien peut se targuer d’une efficacité maximale, deux buts pour deux tirs cadrés. En revanche, nous déplorons celui de l’entraîneur strasbourgeois Thierry Laurey qui s’est contenté d’une avance de deux buts. Alors que tout se passait bien, il a choisi de passer à cinq défenseurs pour tenir le score plutôt que d’aller chercher un troisième but. C’est en mettant un défenseur de plus sur le terrain que le Racing a encaissé ces deux buts fatals. Un comble.
Chargement des commentaires…