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Roland Ries « très étonné » après la démission de deux adjointes

Après la démission fracassante de deux de ses adjointes, le maire de Strasbourg Roland Ries se dit « très étonné » dans un entretien à Rue89 Strasbourg : « J’ai reçu leurs lettres de démission, dans lesquelles elles reviennent sur les nombreuses actions qu’elles ont accomplies durant leur mandat. C’est pourquoi je ne comprends pas qu’elles se plaignent de ne …

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Après la démission fracassante de deux de ses adjointes, le maire de Strasbourg Roland Ries se dit « très étonné » dans un entretien à Rue89 Strasbourg :

« J’ai reçu leurs lettres de démission, dans lesquelles elles reviennent sur les nombreuses actions qu’elles ont accomplies durant leur mandat. C’est pourquoi je ne comprends pas qu’elles se plaignent de ne pas pouvoir agir ».

Concernant le départ de Mine Günbay, qui était adjointe en charge de la démocratie locale et du droit des femmes, Roland Ries réfute une dérive autoritaire de sa gouvernance :

« Bien sûr que des décisions sont prises au comité stratégique, c’est bien normal. D’autres sont prises en réunion d’adjoints, puis en réunion de groupe et enfin au conseil municipal. C’est le même fonctionnement dans bien des collectivités. Je ne me suis pas transformé en tyran autoritaire, on me reproche d’ailleurs assez souvent l’inverse. Lors de notre entretien en mars, j’ai redis à Mine qu’elle avait toute ma confiance. Notre dernier différend remonte au partenariat avec la ville de Kayseri… Quant à son intégration dans les instances de concertation des grands dossiers, je lui avais répondu qu’elle y serait intégrée ».

« On est dans l’irrationnel »

Roland Ries est tout aussi surpris par le départ de Souad El-Maysour, qui était son adjointe en charge des médiathèques :

« Les DNA mentionnent que je ne lui ai pas remis son écharpe d’adjointe, mais c’est parce qu’elle est devenue adjointe à la suite de l’intégration de Catherine Trautmann dans l’équipe de l’Eurométropole après les élections européennes. La cérémonie était passée, on est dans l’irrationnel quand même ».

Le maire réfute que l’action municipale soit parasitée par la lutte d’influence entre son premier adjoint, Alain Fontanel, et le député du Bas-Rhin Philippe Bies. Les deux pourraient briguer l’investiture socialiste pour les élections municipales de 2020 :

« Je ne dis pas qu’on ne pense pas aux échéances électorales mais enfin, c’est dans quatre ans. On s’y préparera lorsqu’il sera temps, soit à partir de 2019. Dans toutes les instances et y compris au conseil stratégique où ils siègent tous les deux, Alain Fontanel et Philippe Bies travaillent ensemble. Je ne permettrais pas qu’il en soit autrement. Il peut y avoir des couacs, des dysfonctionnements… Ce n’est pas facile de gérer les orientations politiques, souvent différentes de tout un conseil municipal. Mais je suis le garant de la cohésion de cette équipe jusqu’en 2020 et on s’y tiendra. »

Mine Günbay et Souad El-Maysour seront remplacées au conseil municipal, dès lundi, par Elisabeth Ramel et Philippe Willembucher, qui étaient les suivants sur la liste électorale. En ce qui concerne les délégations d’adjoints, Roland Ries a indiqué qu’il se laissait un peu de temps pour décider de les attribuer à d’autres élus ou de nommer de nouveaux adjoints.


#Conseil municipal

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