Pourquoi toujours par elle, nous a-t-on demandé via Twitter ? « Parce que ça nous arrange », glisse Jean-Jacques Gsell, adjoint au maire de Strasbourg en charge du tourisme et initiateur du Marché de Noël sous la mandature de Catherine Trautmann en 1991. Il développe :
« A l’origine, le grand sapin était une idée du Kiwanis club. L’opération « Strasbourg, capitale de Noël » existait depuis 1991 et en 1994, on a décidé de mettre en place le sapin. Le président du Kiwanis de l’époque connaissait Antoinette Pflimlin, qui était décoratrice et revenait de plusieurs années passées à New-York. Elle a été sollicitée pour ses compétences dans le cadre d’un marché de gré à gré, que nous avons reconduit chaque année. Il n’y a pas eu d’appel d’offres, mais à ma connaissance, jamais personne n’est venu proposer un autre projet. Depuis, elle a prouvé sa disponibilité et sa capacité à innover… »
200 000€ pour l’abattage, le transport et la décoration
Selon l’élu, alors que la décoratrice a annoncé que le sapin 2013 serait son dernier, « sa décision, à [sa] connaissance, n’est pas définitive ». Il n’empêche qu’un appel à projets pourrait être lancé l’année prochaine. Le sapin coûte à la collectivité 200 000€, dont environ 10% sont consacrés à la décoration et aux honoraires d’Antoinette Pflimlin. Le reste est alloué à l’abattage et au transport de l’arbre, chaque année issu du massif vosgien. Celui de 2013 a une particularité : il penche. A droite si l’on vient par la rue de l’Outre, à gauche par la place de l’Homme-de-Fer.
Aller plus loin
Sur Rue89 Strasbourg : comment le Marché de Noël a privatisé sa patinoire
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