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Affaire des Bains : droit de réponse de la Ville et de l’Eurométropole de Strasbourg

La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg ont adressé à Rue89 Strasbourg un droit de réponse, suite à notre article sur l’affaire des Bains municipaux de Strasbourg.

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Un bain à haute température. (photo JFG / Rue89 Strasbourg)

« L’article paru sur le site de Rue89 Strasbourg le 30 octobre dernier, et portant sur les bains municipaux, comporte des erreurs flagrantes et de nombreuses inexactitudes.

Ainsi :

  • Contrairement à ce qui est écrit, il n’y a pas eu une « commande passée par un adjoint », mais une procédure de consultation tout-à-fait conforme aux conditions prévues par le code des marchés publics, et le marché a été attribué par le Vice Président délégué aux marchés publics de la CUS ;
  • Robert Adjej, consultant et dirigeant de la société 13 avril conseil, n’a jamais été salarié de la société Stratégie et gestion publiques ; il n’a donc jamais été « directeur d’études partenaires » de cette société, pour reprendre la terminologie employée dans le papier de Rue89 ;
  • De fait et contrairement au propos mensonger de l’article cette personne n’a jamais été un collaborateur du Premier adjoint.
  • Le coût indiqué pour la rénovation et l’extension du PMC (180 millions) est en réalité de 80 millions €…
  • L’étude de 13 avril conseil ne propose pas de recourir à un PPP (Partenariat Public Privé), contrairement à ce qui est écrit.

Au-delà de ces erreurs manifestes, l’article cumule de nombreuses assertions qui se révèlent inexactes. Toutes les études comme leur cahier des charges sont à disposition.

Ces précisions sont apportées pour que le média puisse corriger ce qui a été écrit, et porter ainsi à la connaissance de ses lecteurs des éléments réels et démontrés. »

La Ville et l’Eurométropole de Strasbourg

Rue89 Strasbourg maintient ses informations

– Il n’est jamais indiqué que la procédure de commande est illégale. Un adjoint en charge d’un dossier, à travers les services et avec validation ou non du maire, est à l’initiative des commandes. Malgré nos demandes, nous ne savons pas pourquoi les autres dossiers ont été retirés.

– Le mot « salarié » ne figue à aucun moment dans l’article. La « terminologie » (sic) de « directeur d’études partenaires » est celle du site de Stratégie et gestion publiques comme cela est d’ailleurs indiqué dans le texte. Concernant Robert Adjej, sa fiche sur le site mentionne « Depuis 2002, intervient en qualité de consultant technique, financier et immobilier avec la société « 13 Avril – Conseil », EURL dont il est le gérant et l’actionnaire. » Le terme de collaborateur ne veut pas dire salarié contrairement à ce que laisse entendre le droit de réponse de la Ville.

– Il y a en effet une confusion entre le Palais de musique et des Congrès (PMC), qui a coûté 80 millions d’euros, et le Parc des Expositions (PEX), qui est un investissement futur estimé à 180 millions d’euros. Cette information a été corrigée et cela ne nuit pas à la compréhension de l’article. Ce passage expliquait, avec plusieurs exemples à l’appui, que pour les autres investissements du mandat 2008-2014, la municipalité n’avait jamais comparé le prix des travaux à des points d’impôts locaux. Les taux d’impôts locaux n’ont pas augmenté durant le mandat 2008-2014, contrairement aux bases d’imposition.

– Si le terme de PPP n’est pas directement écrit dans l’étude de 13 avril Conseil, le texte en reprend toutes les formes, voici des extraits :
« Les premières évaluations financières établies […] ont permis de mesurer l’ampleur des investissements et d’inciter la collectivité à rechercher une alternative à l’unique intervention publique » (comme le suggérait l’étude précédente d’ISC).
« La collectivité a confié une mission exploratoire sur les potentialités de partenariat technique,financier et gestionnaire »
L’étude démarche « le département concessions PPP de ce groupe de BTP de premier plan », dont le nom reste masqué.
La dernière phrase est « dans l’hypothèse d’une recherche d’un partenariat privé ».

Enfin, il convient d’ajouter que toutes les études n’étaient pas disponibles le jour de la parution de l’article. L’étude de 2010 de 13 avril Conseil est en partie censurée (voir photos), tandis que celle « d’assistance juridique, financière et fiscale pour la rénovation des Bains » confiée à trois prestataires pour 101 892 euros a été réclamée à plusieurs reprises par des habitants et des élus de l’opposition comme de la majorité. Si elle est désormais disponible, il s’agit d’une nouveauté intervenue après la parution de l’article, dont nous nous réjouissons.

J.-F. G.


#Bains municipaux

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