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Action symbolique à la frontière samedi pour demander sa réouverture

Plusieurs collectifs de citoyens continuent de demander la réouverture de la frontière entre la France et l’Allemagne. Ils réitèrent leur marche silencieuse ce samedi 30 mai à midi.

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Des citoyens français et allemands réitèrent leurs actions pour dénoncer la fermeture des frontières entre la France et l’Allemagne, depuis le début de la crise sanitaire. Ils prévoient de manifester à nouveau, samedi 30 mai vers midi, pour la réouverture de la frontière, au nom de l’Europe et l’amitié franco-allemande.

Samedi 30 mai aux alentours de midi, des collectifs de citoyens marcheront silencieusement le long des rives du Rhin avant de saluer avec leurs parapluies leurs partenaires allemands pour demander la réouverture des frontières. (doc remis)

Comme lors des éditions précédentes, plusieurs groupes français et allemands se retrouveront silencieusement le long des rives du Rhin. Une fois arrivés aux niveau des passages et des ponts entre Bâle et Karlsruhe, les manifestants franco-allemands se salueront de part et d’autre de la rive, en signe d’amitié grâce des parapluies et des drapeaux. Dans un communiqué, les citoyens indiquent qu’ils liront ensuite une déclaration.

Le collectif souhaite envoyer un message symbolique au nom de l’Europe et de l’amitié franco-allemande. (doc remis)

Les collectifs de citoyens demandent toujours aux responsables politiques français et allemands l’ouverture « immédiate » de la frontière, mais également :

  • l’arrêt des contrôles aux frontières,
  • la fin de l’inégalité de traitement des personnes fondée sur la nationalité ou la résidence,
  • l’application des dispositions du pacte d’amitié d’Aix-la-Chapelle, qui accordent aux Eurodistricts des compétences autonomes accrues et des possibilités d’expérimentation.

Les citoyens ne sont pas les seuls à demander la réouverture des frontières.

Dans une lettre adressée au Premier ministre Édouard Philippe, Brigitte Klinkert, présidente (DVD) du Conseil départemental du Haut-Rhin, Fabienne Keller, députée européenne (Agir) et Anne Sander, députée européenne (LR), écrivent : « attendre le 15 juin (pour rouvrir les frontières) est non seulement un non-sens, mais cela sera aussi dommageable à la reprise économique alsacienne. »

Pour ces élues, le maintien des postes-frontières « ralentit les processus de coopération transfrontalière » censé oeuvrer à harmoniser les critères d’évaluations sanitaires en cas de nouvelle crise par exemple. De plus, elles dénoncent les conséquences directes et néfastes de la fermeture des frontières sur l’économie commerciale et touristique des régions transfrontalières (Alsace, Bade-Wurtemberg, Suisse du Nord-Ouest).


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