Jean-Luc Herzog aurait-il pris goût à gouverner Niederhausbergen sans opposition ? Six ans après sa réélection sans liste concurrente en 2014, il a du mal à digérer qu’une liste ait pu rassembler 333 voix en 2020 tandis que 484 se sont portées sur son nom.
À l’issue du scrutin du 15 mars, il a contesté la validité des bulletins de la liste « Mieux Vivre Nieder » menée par Sylvette Garrigou, tous déclarés comme « nuls » parce qu’ils affichaient les 19 noms des candidats et pas les 2 noms de leurs suppléants.
333 voix… c’est encore trop
Saisi par Sylvette Garrigou, le tribunal administratif a considéré que cette erreur « aussi regrettable soit-elle, ne constitue pas une manœuvre et n’a pas fait obstacle à l’identification de liste par l’électeur. » Les juges ont rétabli les 333 voix et prononcé l’élection de 4 conseillers (sur 19) issus de la liste « Mieux vivre Nieder » le 17 septembre.
Mais c’est encore trop pour Jean-Luc Herzog qui, pour rappel, a exclu une de ses adjointes de sa majorité en 2016 dès qu’elle s’est mise à poser trop de questions… Les habitants de Niederhausbergen se souviennent aussi de la considération dont le maire fait preuve lorsqu’ils souhaitent assister, dans le public, au conseil municipal.
Le recours étant suspensif, les quatre conseillers municipaux de « Mieux vivre Nieder » ne peuvent pas participer au conseil municipal en attendant la décision du Conseil d’État. Quelle qu’elle soit, c’est déjà ça de gagné pour le maire.
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