Comme l’ont révélé les DNA, la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS) a emprunté 80 millions d’euros. Cet emprunt s’ajoute aux 381 millions d’euros déjà atteints en décembre 2013.
Vincent Bonnafoux, directeur général adjoint des services de la CUS donne quelques détails concernant la particularité de ce que l’on appelle l’emprunt obligataire:
« Au lieu d’emprunter aux banques, l’argent provient de deux assureurs français: BNP Paribas prête 50 millions à un taux fixe de 2,8% sur 20 ans et Natixis, une filière de la banque populaire, assure 30 millions d’euros à un taux fixe de 2,7% sur 16 ans. »
Ce nouvel emprunt servira à financer les « processus habituels du financement de la CUS » explique Vincent Bonnafoux :
« L’aide au logement [20 millions], les travaux de transport notamment la rallonge du tram D poussé jusqu’en Allemagne [25 millions], les travaux du palais de la Musique et des Congrès [24 millions] et le plan piscine, dont celle de la Kibitzenau [12 millions] sont les projets que l’on pourra réaliser grâce à cet emprunt. »
Cette annonce a suscité des réactions à l’UMP. Georges Schuler, maire de Reichstett redoute des retombées financières sur les habitants de la CUS :
« L’augmentation des tarifs de la CTS qui touchera les usagers le 1er septembre prochain comme les modifications tarifaires qui touchent les piscines, laissent augurer des lendemains noirs pour les habitants de la CUS. »
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