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Roland Ries invite « En Marche » à rejoindre sa majorité municipale

Roland Ries a réagi très vite à l’élection d’Emmanuel Macron comme président de la République le 7 mai. Et au-delà de la satisfaction attendue, il a fait une proposition au niveau local qui risque de faire de faire bruisser. Le maire de Strasbourg (PS) suggère la création d’un groupe « majorité présidentielle » où les membres d' »En …

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Roland Ries a réagi très vite à l’élection d’Emmanuel Macron comme président de la République le 7 mai. Et au-delà de la satisfaction attendue, il a fait une proposition au niveau local qui risque de faire de faire bruisser.

Le maire de Strasbourg (PS) suggère la création d’un groupe « majorité présidentielle » où les membres d’ »En Marche » seraient les bienvenus :

« Nous avons aujourd’hui dans notre équipe municipale des sensibilités différentes. Nous les avions déjà avant, des Socialistes, les Verts, la société civile. […] Je souhaite que cette alliance puisse s’élargir au mouvement « En Marche ». Evidemment, cela dépendra de leurs responsables, ce n’est pas moi qui vais en décider. Je souhaite cette ouverture car je pense que les membres d’En Marche sont pour l’essentiel des gens qui veulent travailler dans l’intérêt de la collectivité et donc de la Ville de Strasbourg au niveau local. Donc je souhaite que l’on puisse se rassembler dans cette majorité, qui serait encore un petit peu plus composite que ce qu’elle a été jusqu’alors. »

Dans son équipe actuelle, on compte les adjointes non-encartés Nawel Rafik Elmrini, Christel Kohler et Olivier Bitz (PS). Tous ont été élus sur la liste PS.

A mi-mandat, une nouvelle majorité municipale davantage Macron-compatible ? (photo Claire Gandanger/ Rue89 Strasbourg)

Des « marcheurs » sur l’ancienne liste concurrente, aujourd’hui dans l’opposition

Mais là où les choses se corsent c’est que dans l’opposition actuelle, on compte les deux élus Modem, Thomas Rémond et Laurence Vaton, ainsi que Catherine Zuber, élue sur la liste de Fabienne Keller mais qui a rejoint le Modem lors des accords pour les régionales fin 2015, où elle est aussi élue.

Chez « Les Républicains » à Strasbourg, la sénatrice et ancienne maire de Strasbourg, au-centre droit de son parti, Fabienne Keller, avait aussi déclaré que ce qui rassemble la droite est peut-être moins fort que ce qui la divise aujourd’hui. De là à quitter son parti ?

La moue au PS ?

À la gauche de la majorité PS actuelle, plusieurs élus ont montré leurs réticences au projet d’Emmanuel Macron avant le premier tour, tout comme chez les écologistes, actuels alliés du PS.

Le député Philippe Bies, président du groupe PS à Strasbourg, répond qu’il n’est « pas opposé à la discussion », mais estime que ce temps viendra « après les élections législatives », fin juin.

Quant à la première secrétaire fédérale et adjointe au maire Pernelle Richardot a indiqué à la fin de sa réaction que le vote des Français « n’est pas celui de l’avenir d’une majorité municipale ou régionale ».


#Conseil municipal

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