Les opinions publiques peuvent-elles influencer la géopolitique mondiale ? C’est en tout cas l’espoir de l’association Alsace – Syrie et celle des travailleurs maghrébins de France (Atmf, section du Bas-Rhin), qui appellent au rassemblement en solidarité avec le peuple syrien ce samedi 17 décembre.
Le rendez-vous est fixé à 15h30 place de la gare, à l’écart de la grande-île bouclée et dont la place Kléber, souvent utilisée pour ce type de manifestation, doit être libre pour faire affluer des secours en cas d’attaque au marché de Noël. Les organisateurs suggèrent de venir avec des bougies, lampes torches, torches et panneaux blancs avec inscrit « stop ».
Meurtrière contre-attaque sur Alep
Le conflit syrien a commencé en mars 2011 et la bataille d’Alep à l’été 2012. Mais la contre-attaque et les bombardements du gouvernement syrien et de l’armée russe sur l’est d’Alep en ce mois de décembre ont déclenché un regain de réactions en France. Néanmoins, elles ne se sont pas traduites par des actes diplomatiques et les combats continuent. La capitale économique du pays était en partie tenue par les rebelles, opposés au gouvernement et parfois alliés aux djihadistes. Le nombre de morts, civils comme combattants, est très difficile à estimer.
Étant donné qu’il n’y a presque plus de journalistes sur place, les principales sources sont des médecins, des combattants, des militaires ou des organisations humanitaires. Selon un médecin interrogé par le Parisien, des armes chimiques auraient de nouveau été employées sur les civils par l’armée du dictateur syrien Bachar El-Assad.
Après un cessez-le feu rompu mercredi 14 décembre, la ville est en train d’être évacuée ce jeudi 15 décembre. Selon un responsable militaire syrien, 951 rebelles et civils ont été pu quitter la ville. Des milliers de personnes en faire de même les prochains jours. Mais comme depuis plusieurs jours, les convois se sont fait tirer dessus, ce qui place la population en étau. Les rebelles n’occuperaient qu’une petite poche de 5 kilomètres-carrés, où 100 000 personnes seraient amassées.
Que reste-t-il de la rébellion syrienne ?
Drapeaux en berne
Mercredi 14 décembre, le maire de Strasbourg a de son côté décidé de mettre en berne les drapeaux à l’hôtel de Ville, place Broglie.
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