Retrouvez ci-dessous le compte-rendu en direct de la soirée électorale : résultats, vidéos, analyses et réactions des élus locaux.
Robert Herrmann : « Il faut construire une majorité »
Pour Robert Herrmann, président de l’Eurométropole de Strasbourg, la rénovation « En Marche » est en cours depuis trois ans dans l’agglomération :« Une page de la vie politique se tourne. Elle marque la sanction du manque de clairvoyance des partis politiques traditionnels, de leur déconnexion d’avec le réel de nos citoyens. Par leur vote les Français sont parvenus à formaliser ce que les partis n’ont pas réussi à entreprendre : assurer le renouvellement de notre vie démocratique. Je ne suis pas étonné de ce séisme. Alors que beaucoup s’expriment ce soir pour appuyer le nouveau paysage politique incarné par Emmanuel Macron, à l’Eurométropole de Strasbourg cela fait trois ans que nous tentons dans l’alliance des sensibilités politiques, droite, gauche et écologistes, de répondre aux urgences de nos concitoyens (l’emploi, le logement, la lutte contre les inégalités). Cette gouvernance fait ses preuves et emporte l’adhésion. Si pour le 2e tour le vote contre l’extrême droite est une priorité, le rassemblement autour d’Emmanuel Macron ne peut se résumer à cela. Ce qui est nécessaire, c’est l’adhésion à un projet, c’est la construction démocratique d’une majorité dans laquelle les socialistes comme d’autres doivent pouvoir trouver toute leur place. Je voterai et j’appelle à voter pour Emmanuel Macron. Il lui appartient de répondre au renouveau démocratique auquel aspirent les Français et de construire une majorité qui, loin des postures, apportera des réponses concrètes aux difficultés vécues au quotidien par nos concitoyens. »
« Je tiens ce soir à saluer notre candidat Benoît Hamon, qui a conduit sa compagne jusqu’au bout, fort de ses convictions, avec courage et sincérité. Une campagne qui dès le départ s’est très mal engagée pour l’ensemble de la classe politique marquée par les affaires et dictée par la pression des sondages. Néanmoins, dès ce soir, j’apporte mon soutien plein et entier à Emmanuel Macron, pour battre le 7 mai prochain l’extrême droite. »Elle entend participer « à la nécessaire recomposition du Parti Socialiste » :
« Je ne me reconnais ni dans une ultra-gauche ni dans une une gauche ultra-libérale, je crois sincèrement que les réponses sociales et économiques à construire viendront d’une gauche progressiste, sociale-démocrate, une gauche du terrain. Je maintiens que les partis, même s’ils sont à réformer d’urgence, restent le socle fondamental de notre démocratie. «
« C’est bien évidemment directement liée à une campagne marquée par les affaires et les polémiques, où le discours de François Fillon sur son projet est devenu rapidement inaudible, alors même que c’était sans doute celui qui était le mieux armé pour affronter la situation extrêmement difficile à laquelle la France devra faire face. […] Si les candidats des extrêmes n’ont pas réussi la percée spectaculaire qu’ils espéraient, ce scrutin est celui d’un pays divisé sur des questions aussi fondamentales que la construction européenne, l’adhésion à l’Euro, le modèle économique jusqu’à la conception même de notre démocratie tant la démagogie a été un moteur de cette campagne présidentielle. »Comme ses collègues de droite, il se projette vers les élections législatives
« Mais il faut urgemment que la droite et la centre puissent dès à présent se rassembler et se reconstruire autour de valeurs et d’un projet clair, qui peuvent être largement partagés par une majorité de français. Car après les élections présidentielles, les élections législatives devront dégager une majorité d’action qui puisse porter un projet de redressement de notre pays, de développement économique, de décentralisation efficace. Ce doit être aujourd’hui notre objectif. »
Réaction de Roland Ries, maire de Strasbourg
Réaction de Roland Ries
Publié par Rue89 Strasbourg sur dimanche 23 avril 2017
« Par leur vote ce dimanche, les Français ont voulu adresser un message clair à la classe politique et marquer leur volonté de remettre en cause profondément le système politique français. Je sais les réserves sur la personnalité et le programme d’Emmanuel Macron, j’en partage un certain nombre comme j’ai pu l’exprimer au cours de la campagne présidentielle. Cependant, l’enjeu n’est plus celui-là, l’enjeu c’est la République et la poursuite du projet européen. Face à la menace de l’élection de Marine Le Pen, nous devons dépasser ce qui nous divise, face au péril d’une victoire de l’extrême droite et d’une sortie de l’Europe nous devons nous rassembler autour des fondamentaux. Nous savons mieux qu’ailleurs à Strasbourg et en Alsace l’apport de l’Europe, en termes de paix mais aussi économiquement. Les institutions européennes et la position transfrontalière de notre territoire génèrent 28.000 emplois et 800 millions d’euros de retombées économiques chaque année. Aucun de nous ne peut avoir d’états d’âmes car une victoire du Front National provoquerait un choc politique et économique dont la France ne pourrait pas se relever. L’ensemble des républicains, de tous bords, attachés aux valeurs républicaines et à la construction européenne doivent s’unir pour permettre à Emmanuel Macron, qui porte les valeurs fondamentales de la République, d’être élu le 7 mai prochain. Cependant ce front républicain ne doit pas effacer nos différences et faire taire les enjeux prioritaires. Ces enjeux prioritaires c’est de construire une trajectoire budgétaire et une stratégie pour l’emploi crédibles et responsables, c’est être aux côtés de la ruralité et de l’agriculture, c’est de ne pas céder au laxisme ou au clientélisme, c’est de rompre radicalement avec la politique menée par les socialistes depuis 5 ans. C’est entendre et respecter la France des territoires, bafoués et oubliés au cours du quinquennat qui s’achève, à l’image de l’Alsace pour reconstruire un pacte de confiance entre l’Etat et l’ensemble des collectivités locales qui sont les bras armés de la République en proximité. C’est pourquoi à l’issue de l’élection présidentielle il faudra tirer les leçons de ce scrutin, notamment au sein de ma famille politique, et nous rassembler et nous mobiliser ensemble pour faire gagner le projet d’alternance de la droite et du centre que nous portons aux élections législatives des 11 et 18 juin en votant pour les candidats d’union LR – UDI. »
« Emmanuel Macron sera donc opposé à Marine Le Pen lors du second tour de l’élection Présidentielle. Pour la première fois de l’histoire de la Vème République, le candidat de la Droite et du Centre n’est pas qualifié pour le second tour. Cette situation n’était pas inéluctable si notre candidat avait pris ses responsabilités comme nous avons été nombreux à le demander au début du mois de mars. Cependant j’appartiens au LR et je suis restée jusqu’au bout fidèle à ma famille politique Désormais, l’heure n’est pas aux tergiversations. J’appelle toutes celles et ceux qui ont choisi de voter en faveur de François Fillon de se porter massivement sur la candidature d’Emmanuel Macron afin d’éviter l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir. Chacun doit bien mesurer la portée de ses actes. S’abstenir au deuxième tour, ce n’est pas être neutre, c’est se rendre responsable de la montée électorale de l’extrême droite. Enfin, je propose de ne pas réitérer ce qui s’est produit en mai 2002 où une union nationale avait débouché sur la victoire d’un seul camp. Je propose à Emmanuel Macron de s’engager à respecter la pluralité des électeurs qui se porteront sur sa candidature. »
Les soutiens de Macron, à la fête, applaudissent Hamon alors qu'il appelle à voter Macron. @Rue89Strasbourg pic.twitter.com/XzkBbq3Ytn
— Khedidja (@Khedzerouali) 23 avril 2017
#présidentielle #RadioLondres pic.twitter.com/Qm1g74HAJl
— Piet (@PietDessineux) 23 avril 2017
Pour le bingo de la soirée, vous cassez-pas, j'ai un brouillon. pic.twitter.com/UhFXlvqkrZ
— Padre_Pio (@Padre_Pio) April 23, 2017
Vote for Blida: le cousin du Shadok à Metz qui a tout un programme pour la révolution numérique #electionparallele #shadok @Rue89Strasbourg pic.twitter.com/ZZxUD6bBHl
— Khedidja (@Khedzerouali) April 23, 2017
"Pour le vote alternatif, en 2012 60% des gens qui votaient y ont participé, cette année on s'attend au même niveau !"@Rue89Strasbourg pic.twitter.com/aM8ahW4DZ0
— Khedidja (@Khedzerouali) April 23, 2017
12h | 17h | |
Canton 01 Centre-Krutenau-Neudorf Ouest-Musau | 30,35% | 66,69% |
Canton 02 Koenigshoffen-Montagne Verte-Gare | 30,63% | 61,85% |
Canton 03 Poteries-Hautepierre-Cronenbourg | 26,21% | 61,66% |
Canton 04 Centre-Nord-Roberstau | 30,94% | 69,90% |
Canton 05 Esplanade-Contades-Conseil XV-Orangerie | 26,69% | 66,04% |
Canton 06 Meinau-Neudorf Est-Neuhof | 30,01% | 62,39% |
Total | 29,69% | 64,86% |
- des élections régionales 2015 : 44,37 %
- des élections départementales 2015 : 42,50 %
- des élections municipales 2014 : 52,24 %
- des élections présidentielles 2012 : 67,44 %
Des dizaines de personnes en ce moment même au TGI de #Strasbourg. Ils ont été radiés des listes électorales #Presidentielle2017 #JeVote pic.twitter.com/YiItjmuMmT
— France 3 Alsace (@F3Alsace) April 23, 2017
Pas d'âge pour commencer à transmettre la citoyenneté. Très heureuse d'avoir partagé ce moment républicain fort avec ma petite fille. #AVote pic.twitter.com/BBSroM7mEs
— Fabienne Keller (@fabienne_keller) April 23, 2017
Canton 01 Centre-Krutenau-Neudorf Ouest-Musau | 19,98% |
Canton 02 Koenigshoffen-Montagne Verte-Gare | 16,23% |
Canton 03 Poteries-Hautepierre-Cronenbourg | 26,21% |
Canton 04 Centre-Nord-Roberstau | 30,94% |
Canton 05 Esplanade-Contades-Conseil XV-Orangerie | 26,69% |
Canton 06 Meinau-Neudorf Est-Neuhof | 30,01% |
Total | 28,81% |
Dans ce bureau de @Strasbourg, des chercheurs testent avec les volontaires d’autres modes de scrutin, par notation #Presidentielle2017 pic.twitter.com/yOCAKpg0QN
— Poussard Bruno (@PoussardBruno) April 23, 2017
A midi 28,81% strasbourgeois se st rendus aux urnes soit trs légèrement + qu'en 2012 avc record EM Neufeld 38,67% #Presidentielle2017
— Alain Fontanel (@AlainFontanel) 23 avril 2017
- des élections régionales 2015 : 14,96%
- des élections départementales 2015 : 18,17%
- des élections municipales 2014 : 19,44%
- des élections présidentielles 2012 : 25,21%
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