Thomas Schoeffler Jr est un chasseur solitaire. Bluesman strasbourgeois, il évolue depuis le début en one-man band, seul avec sa guitare, ses harmonicas, et ses pieds pour seules percussions. Il a fait voyager ses deux premiers albums sur toutes les scènes de France et surtout dans les meilleurs festivals de blues : le Blues Rules, Binic ou encore Blues Sur Seine. Il vient de sortir son 3e disque : The Hunter, dont « Sauerkraut » est le 1er single survolté.
Concentrés d’énergie, des concerts entre country et grunge
Rompu à l’exercice de la scène, il présentera The Hunter samedi 15 avril à La Popartiserie. Toujours entre la country et le grunge, il faut le voir pour saisir la définition même d’énergie. Rythmes effrénés et sueur qui perle, les concerts de Thomas Schoeffler Jr sont toujours d’une intensité extrême, dans une ambiance survoltée.
Guidé par l’humour et les fantômes de Townes Van Zandt ou Hank Williams, maîtres de la country dont Thomas est le digne descendant, le public ne résiste en général pas très longtemps à battre la mesure. Et ses concerts sont toujours l’occasion de naviguer entre l’entière discographie du bluesman, avec les titres déjà incroyables de son précédent opus, Jesus Shot Me Down.
Réécouter Jesus Shot Me Down
Un 3e album hypnotique
Avec The Hunter, la recette reste la même : country exigente et implacable. Mais plus rock, plus sombre, ce 3e disque est aussi l’occasion pour Thomas de montrer toutes les nuances vocales dont il est capable. Là où il nous emmenait avant en balade dans les déserts morriconiens, s’ouvrent maintenant les portes de forêts immenses et profondes.
Les sentiers tortueux mèneront donc à La Popartiserie, entre âmes tourmentées et sentiments variés, pour se laisser hypnotiser.
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