Avant de me lancer, j’étudie le plan des Vitaboucle disponible sur le site de la Ville: c’est une Vitaboucle très européenne dans la mesure où elle sillonne le quartier des institutions. Conseil de l’Europe, Parlement, Palais des Droits de l’Homme… là je me dis que si j’étais un touriste ou simplement de passage à Strasbourg et je souhaiterais courir dans la ville ou la découvrir autrement, c’est par ici que j’aimerais passer ! Pensif et courant sous une agréable mais courte éclaircie de février, je décide de me lancer en l’entamant devant le bâtiment d’Arte.
Une dimension européenne
Rapidement je me rends compte que pouvoir courir dans ce lieu est une chance, un privilège de par sa dimension européenne. J’avance donc tranquillement, direction la piscine du Wacken puis arrive dans le parc le long de la commune de Schiltigheim. Là encore, endroit agréable à l’écart des bruits urbains: ce parc offre une belle opportunité pour prolonger les 7 kilomètres que composent cette Vitaboucle grâce à une belle piste de presque deux kilomètres le long de l’Ill.
De plus, le parc est aménagé d’une multitude d’agrès sportif (anneaux de suspension, parcours duel …) mais là, je passe mon tour, ce n’est pas mon « truc ». Le balisage est régulier, mais les balises sous formes d’autocollants posés sur les luminaires ou autres poteaux routiers auraient mérité d’être légèrement plus grandes ou de couleurs plus “flash”: quand je cours, disons que je n’aime pas trop chercher par où je dois passer.
Important d’avoir le parcours en tête pour ne pas à avoir chercher son chemin! Je sors de ce cadre agréable et adapté à la pratique du sport, et remonte l’avenue Pierre Mendes France où je m’engage dans une course avec un tram qui se dirige vers l’arrêt Rives de l’Aar: Tram de la CTS 1 – Arnaud 0 … on s’amuse comme on peut.
Quelques difficultés, des ralentissements !
Après cet arrêt, les premières difficultés commencent à apparaître: des feux tricolores, et par manque de chance, naturellement tous au rouge. Ça casse légèrement le rythme mais j’accepte volontiers ces contraintes urbaines. Toujours dans la catégorie des contraintes, l’approche de l’autoroute. En effet, la Vitaboucle longe l’A350, autoroute du Wacken.
Ce jour là le vent souffle et disperse les gaz d’échappement, mais je ne suis pas certain que par une météo chaude et sans vent, pour des raisons de pollution, ce tronçon soit très adapté à la pratique du sport. Dans le même état d’esprit le passage place de Haguenau n’est franchement pas adapté à la pratique du sport; ce n’est qu’un passage en attendant de rejoindre les quais de l’Ill, bien plus agréables à fouler.
Puis la douceur des quais de l’Ill
Cette zone en contrebas, à longer l’eau me coupe le temps d’un instant de l’agitation de la ville car ce tronçon est agréable, réservé, calme. Les touristes confortablement assis dans les bateaux mouches me saluent, je leur réponds poliment, mais crispé car aujourd’hui les jambes sont lourdes. Ce n’est pas bien grave parce que la boucle est bientôt bouclée: encore un passage à proximité de la place Brant, où j’aperçois des jeunes gens confortablement assis devant leur café ou leur mousse et je les envie.
J’attaque la dernière ligne droite de cette Vitaboucle en longeant le quai Rouget de Lisle. C’est tout droit, c’est large et mis à part un dernier boulevard à traverser, c’est propice pour prendre de la vitesse. Je termine le circuit en une bonne demie heure.
C’est clairement une Vitaboucle plus intéressante que la première de par son calme et de ces tronçons protégés de l’activité urbaine. C’est simple, elle se court à 90% le long des cours d’eau ou canal rendant les instants sportifs bien plus intéressants. Cependant, certaines parties restent difficile où la prudence reste de mise.
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