Trente personnes migrantes qui étaient dans la jungle de Calais, dont une partie doit être rasée, ont été relocalisés à Strasbourg par les autorités. Ils sont arrivés, par bus, mercredi soir et ont été répartis entre les foyers d’Horizon Amitié et de l’Adoma à Schiltigheim.
Ces migrants sont tous des hommes seuls, entre 20 et 40 ans, et ont accepté de déposer une demande d’asile en France, bien qu’ils visaient le Royaume-Uni. Ils viennent d’Afrique pour la plupart, du Soudan, d’Éthiopie mais aussi de Syrie. Les services de la préfecture du Bas-Rhin, en lien avec les structures d’accueil, s’emploient à déterminer leurs nationalités et leurs statuts civils exacts.
C’est au moins la deuxième fois que l’Alsace accueille des migrants de Calais. En octobre, 28 personnes originaires d’Afrique pour la plupart, avaient déjà été reçus au foyer Adoma de Schiltigheim.
Réduire la pression à Calais
L’État cherche à réduire la pression qui s’exerce sur la région de Calais, où échouent des milliers de migrants qui cherchent à tout prix à rejoindre l’Angleterre après avoir traversé l’Europe et parfois l’Asie mineure ou l’Afrique du Nord dans des conditions effroyables et très dangereuses.
Un démantèlement de la partie sud du camp est également prévu. La relocalisation d’une partie des migrants dans d’autres parties du territoire national fait partie d’une opération de « mise à l’abri » menée par l’État mais vivement contestée par les associations aidant les migrants sur place.
Voir les reportages de Taranis News dans la jungle de Calais
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