Le conducteur du TGV d’essai accidenté samedi a pu être entendu par les enquêteurs. Selon le procureur de la République adjoint Alexandre Chevrier, il n’a été que légèrement blessé. Il ne s’explique pas l’accident. Selon son témoignage, le TGV ne roulait pas trop vite mais la motrice du TGV a déraillé pour une raison inconnue au moment d’aborder un virage à droite, juste avant d’aborder le pont sur le canal de la Marne au Rhin sur la commune d’Eckwersheim, au nord de Strasbourg.
Le train a alors percuté un élément du pont, provoquant le retournement de la rame et sa dislocation. Le bilan à ce jour est de 11 morts et de 42 blessés, dont quatre dans un état grave. Il y avait 53 personnes à bord, dont quatre enfants qui n’ont pas été sévèrement blessés. La présence de personnes non affiliées à la SNCF à bord de ce train d’essais techniques reste à expliquer. Le travail d’identification des victimes est toujours en cours.
Les enquêteurs vont maintenant s’attacher à décrypter les informations contenues dans les boites noires, qui ont toutes les deux été retrouvées et qui sont exploitables. Un important travail d’expertises débute, a expliqué Alexandre Chevrier. « Aucune piste n’est écartée ni privilégiée à ce stade », a-t-il indiqué, « ni attentat, ni malveillance ni problème technique ». Une enquête pour homicide et blessures involontaires a été ouverte auprès du parquet de Strasbourg.
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